Le Mississippi enverra 200 gardes nationaux, l’Ohio 150 réservistes, la Caroline du Sud environ 200, tandis que la Virginie-Occidentale en fournira quelque 350, dont certains sont déjà arrivés à Washington.

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Publié le 19/08/2025 07:23

Temps de lecture : 2min

Un membre de la Garde nationale sort de son véhicule à Washington, D.C, aux Etats-Unis, le 15 août 2025. (BRYAN DOZIER / NURPHOTO / AFP)

Un membre de la Garde nationale sort de son véhicule à Washington, D.C, aux Etats-Unis, le 15 août 2025. (BRYAN DOZIER / NURPHOTO / AFP)

Le renfort arrive. Le gouverneur républicain du Mississippi, après ceux de l’Ohio, de la Virginie-Occidentale et de la Caroline du Sud, a annoncé, lundi 18 août, le déploiement de quelque 200 gardes nationaux à Washington, que le président Donald Trump entend « nettoyer » des gangs.

« J’ai approuvé le déploiement d’environ 200 soldats de la Garde nationale du Mississippi à Washington afin de soutenir les efforts du président Trump pour refaire régner la loi et ramener l’ordre dans la capitale de notre nation », a déclaré ce gouverneur, Tate Reeves, dans un communiqué.

Cette annonce suit celles de l’Ohio, de la Virginie-Occidentale et de la Caroline du Sud, d’autres Etats républicains qui ont eux aussi fait part de tels déploiements dans la capitale fédérale, administrée par les démocrates. L’Ohio enverra 150 réservistes, la Caroline du Sud environ 200, tandis que la Virginie-Occidentale en fournira quelque 350, dont certains sont déjà arrivés à Washington. Ils rejoindront 800 membres de la Garde nationale de la capitale déjà mobilisés.

La semaine dernière, Donald Trump avait expliqué placer le maintien de l’ordre dans la capitale fédérale sous le contrôle de son administration et y déployer la Garde nationale. La maire démocrate de Washington, Muriel Bowser, a réfuté une flambée de violence, assurant que celle-ci est « à son plus bas niveau depuis 30 ans ».

Le président américain avait déjà déployé la Garde nationale ainsi que les Marines à Los Angeles pendant les manifestations massives de juin contre la politique migratoire de son administration. Il s’agissait alors du premier déploiement de la sorte contre la volonté d’un gouverneur local depuis 1965.