Indignation à la mairie de Saint-Etienne. Des inscriptions « racistes, antisémites et islamophobes » ont été découvertes sur plusieurs bâtiments du centre-ville. Le maire Gaël Perdriau « condamne avec la plus grande fermeté ces actes odieux et d’une grande lâcheté ».

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Dans un communiqué diffusé dimanche soir, 17 août, la mairie de Saint-Etienne par la voix du maire Gaël Perdriau a réagi après la découverte de plusieurs inscriptions « racistes, antisémites, islamophobes » sur des bâtiments de la ville. Ces inscriptions tracées au feutre ont été découvertes un peu plus tôt dans l’après-midi devant l’Hôtel de ville, sur des colonnes de la cathédrale Saint-Charles, place Jean-Jaurès, ainsi que sur le bâtiment du palais de Justice.

« Rien n’est plus étranger à notre ville de Saint-Etienne que le racisme, l’antisémitisme et l’islamophobie », réagi le maire Gaël Perdriau qui « condamne avec la plus grande fermeté ces actes odieux d’une grande lâcheté ». 

Je ne connais qu’une seule communauté à Saint-Etienne : celle des Stéphanoises et des Stéphanois.

Gaël Perdriau

Maire (SE) Saint-Etienne

« En toute circonstance, nous ne devons pas rester silencieux et condamner sans relâche et sans faiblesse, cette haine de l’autre d’où qu’elle vienne, qui fait le lit des populismes », poursuit l’édile.

Une enquête est en cours pour faire la lumière sur ces actes. La ville de Saint-Etienne indique qu’elle mettra à disposition des enquêteurs de la police nationale les images de vidéosurveillance afin d’identifier les auteurs de ces inscriptions. La mairie assure également qu’elle va porter plainte, « comme elle le fait systématiquement lors de dégradations de l’espace public ».

Enfin, la mairie entend effacer rapidement « ces inscriptions racistes et abjectes ».

« Haine et division »

Le collectif Saint-Etienne Ensemble 2026 a également fait part de son indignation. « Nous n’accepterons jamais de tels actes de vandalisme qui propagent la haine et la division », écrit le collectif sur le réseau social X au lendemain de cette découverte. « Ces messages de haine n’ont pas leur place dans notre société et vont à l’encontre des valeurs de respect et de dignité que nous défendons », indique le texte.

Le collectif souhaite enfin « que les auteurs soient rapidement identifiés et sanctionnés avec la plus grande fermeté ».