Donald Trump a annoncé lancer les préparatifs d’une rencontre entre les présidents russe et ukrainien lundi soir à l’issue de sa rencontre avec Volodymyr Zelensky. Le Kremlin n’a toutefois pas confirmé sa participation à un tel rendez-vous et les Européens se montrent sceptiques.
10:30 – Des garanties de sécurité « littéralement vitales » pour l’Ukraine
Les garanties de sécurité de l’Ukraine ont concentré une bonne partie des échanges hier soir à la Maison Blanche et doit être « formalisées » sous dix jours par les Occidentaux, notamment sous la houlette de la France, du Royaume-Uni et en relation avec les Etats-Unis. Auprès de LCI, Emmanuel Macron a insisté sur ces garanties nécessaires pour l’Ukraine : « Il ne faut pas que cette paix soit précipitée, qu’elle n’ait pas des garanties profondes sinon on repart à la case départ. C’est un peu ce qu’on a vécu à Minsk : la paix ne serait pas respectée le jour d’après par la Russie qui réattaquerait ». Une analyse partagée par Thomas Friang, directeur exécutif de l’Institut géopolitique et business à l’ESSEC, qui parle de notion « littéralement vitale dans toute forme d’accord avec la Russie » sur Franceinfo. « Il ne peut pas y avoir d’accord avec la Russie sans cet élément-là. Pour une raison élémentaire, c’est que la Russie a trahi systématiquement tous les accords diplomatiques qu’elle a passés avec l’Europe et singulièrement avec l’Ukraine. On pense notamment aux accords de Minsk, mais ça remonte à plus loin, les mémorandums de Budapest, tous les engagements qui ont été pris au moment de l’indépendance de l’Ukraine en 1991 », a-t-il expliqué.
10:12 – De nouvelles réunions dès ce mardi sur les garanties de sécurité pour l’Ukraine
Au lendemain de la réunion à la Maison Blanche, Emmanuel Macron et Keir Stramer prévoient de réunir « les 30 pays qui travaillent sur les garanties de sécurité » devant être donnée à l’Ukraine comme annoncé par le président de la République sur LCI. Le rendez-vous est pris pour ce mardi 19 août à midi, heure de Paris. , a expliqué dans la nuit américaine, sur LCI, le président Emmanuel Macron. La conférence se tiendrait donc ce mardi à midi. « Dans la foulée, on lance le travail concret avec les Américains pour voir qui est prêt à faire quoi, (avec) nos conseillers diplomatiques, ministres, chefs d’Etat-major lancent le travail », précisait hier soir Emmanuel Macron. Un rendez-vous qu’a confirmé le Premier ministre britannique sur la BBC.
09:44 – « Vladimir Poutine veut un accord pour moi » a glissé Donald Trump
Si quelques dirigeants européens ont des doutes concernant la participation de Vladimir Poutine à une réunion bilatérale avec Volodymyr Zelensky, Donald Trump semble convaincu que la rencontre aura lieu. Dans une séquence filmée par CNN, le président américain a même confié à Emmanuel Macron que « Vladimir Poutine veut un accord pour (lui) » sur la guerre en Ukraine. « Je pense qu’il veut conclure un accord pour moi, vous comprenez ? Aussi fou que cela puisse paraître », a lancé le milliardaire américain discrètement.
09:28 – La rencontre Zelensky-Poutine organisée en Europe ?
Si elle a lieu, la rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine devrait avoir lieu en Europe a indiqué le président français Emmanuel Macron lors d’une interview sur LCI. « Plus qu’une hypothèse, c’est même la volonté collective », a-t-il déclaré. Quelques hôtes potentiels sont cités comme la Hongrie ou la Suisse, préférence du chef de l’Etat français. « Ce sera un pays neutre, et donc peut-être la Suisse, je plaide pour Genève, ou un autre pays. La dernière fois qu’il y a eu des discussions bilatérales, c’était à Istanbul », a-t-il rappelé.
09:09 – Pas de confirmation du Kremlin sur une rencontre entre Zelensky et Poutine
Si Donald Trump et Vladimir Poutine ont « convenu » d’une rencontre entre les dirigeants russe et ukrainiens durant un échange téléphonique selon les déclarations du chancelier allemand, le Kremlin n’a pas fait de commentaire, ni confirmé l’organisation d’une rencontre avec Volodymyr Zelensky. Seul le conseiller diplomatique du président russe Iouri Ouchakov s’est exprimé auprès de l’agence Tass pour indiquer que « Vladimir Poutine et Donald Trump ont exprimé leur soutien à la poursuite de négociations directes entre les délégations de Russie et d’Ukraine ». Selon lui, « l’idée a été discutée qu’il serait nécessaire d’étudier la possibilité de porter à un plus haut niveau la représentation de l’Ukraine et de la Russie » alors que jusqu’à présent les délégations russes ont toujours été, au mieux, composées de ministres russes et non du chef de l’Etat.
08:55 – Trump veut la paix, mais Poutine chercher la « capitulation de l’Ukraine » selon Macron
« Donald Trump veut le paix » a assuré Emmanuel Macron hier soir lors d’une interview à LCI après la réunion à Washington. Le président de la République ne prête cependant pas les mêmes ambitions à Vladimir Poutine. « Est-ce que je pense que le président Poutine veut la paix ? Si vous voulez mon intime conviction, non. Il veut la capitulation de l’Ukraine, c’est ça qu’il a proposé » déclarait-il à la presse dimanche, à la veille de la réunion à Washington.
08:42 – Des dirigeants Européens sceptiques sur la tenue d’une réunion entre Zelensky et Poutine
Si Donald Trump se montre confiant sur l’organisation d’une rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, des dirigeants européens font preuve de scepticisme. C’est le cas du président finlandais Alexander Stubb qui estime que son homologue russe n’est « pas digne de confiance ». « Il reste donc à voir s’il a le courage de venir à ce type de réunion. A-t-il le courage de venir à une réunion trilatérale, ou essaie-t-il encore une fois de gagner du temps ? », s’est interrogé le chef d’Etat devant la presse à l’issue de la réunion à la Maison Blanche.
08:30 – Une rencontre entre Zelensky et Poutine organisée « d’ici deux semaines » ?
Les réunions entre les présidents ukrainien et américain puis entre les deux hommes et plusieurs dirigeants européens ont conduit à des annonces sur une future rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine. Le premier s’est dit « prêt » à une rencontre bilatérale avec le président russe suivie d’une « rencontre trilatérale » avec la participation de Donald Trump. Le président ukrainien a plusieurs fois proposé un face-à-face à son homologue russe depuis le début de la guerre, des invitations toujours refusées par Vladimir Poutine. Mais cette fois, selon le chancelier allemand Friedrich Merz, le maître du Kremlin aurait convenu d’une telle rencontre lors d’un entretien téléphonique avec Donald Trump lundi soir. Le rendez-vous « aurait lieu d’ici les deux prochaines semaines », a-t-il ajouté depuis la Maison Blanche.
18/08/25 – 23:52 – FIN DU DIRECT – Donald Trump a appelé Vladimir Poutine
L’information a été diffusée par le quotidien Bild : le président américain a interrompu ses négociations avec ses homologues européens pour passer un appel téléphonique à Vladimir Poutine. Le président américain a évoqué plus tôt dans la journée un coup de fil avec le président russe. Il expliquait toutefois que celui-ci était prévu à l’issue des échanges avec les dirigeants de l’UE. Une reprise des négociations est prévue ensuite.
18/08/25 – 23:21 – Pour la Russie, le déploiement de troupes de l’OTAN en Ukraine n’est pas une solution viable
La Russie a fait savoir qu’elle ne considère pas le déploiement de troupes de l’OTAN sur le territoire ukrainien comme une solution viable au conflit. Le ministère russe des Affaires étrangères a ainsi jugé provocatrices les récentes déclarations du Royaume-Uni à ce sujet. « À un moment où des efforts sincères sont déployés pour trouver une solution globale, équitable et durable au conflit autour de l’Ukraine, y compris en s’attaquant à ses causes profondes, Londres continue de faire des déclarations qui non seulement contredisent les efforts de Moscou et de Washington, mais semblent également viser à les saper », a déclaré le ministère, cité par l’agence Reuters et dont TF1 info se fait l’écho.
18/08/25 – 22:40 – Accepter le re-découpage, ce serait « renoncer aux vies que nous avons perdues », lance une députée ukrainienne
En ce qui concerne le découpage territorial voulu par la Russie, la députée ukrainienne Kira Rudik a lancé sur la chaîne d’information continue CNN que l’Ukraine ne soutient pas le redécoupage de ses frontières, car cela reviendrait à « renoncer aux vies que nous avons perdues pour elles ». Elle l’explique d’abord parce que « cela va à l’encontre de la Constitution ukrainienne » et aussi « parce que c’est une question très sensible pour nous […] chaque centimètre carré du territoire ukrainien que nous conservons actuellement, nous avons payé le prix ultime. Y renoncer signifierait que l’Ukraine renonce aux vies que nous avons perdues et au prix que nous avons payé », a-t-elle ajouté.