Par
Enzo Legros
Publié le
19 août 2025 à 10h50
Vivre avec d’autres personnes dans le même logement, c’est le choix que vont prendre certains nouveaux étudiants et jeunes actifs à la rentrée de septembre 2025 à Toulouse. La colocation est en pleine ascension en France, avec une demande qui explose dans les grandes villes. Dans la Ville rose, décider de vivre à plusieurs peut-être un choix financièrement astucieux. Voici pourquoi.
Un loyer beaucoup plus bas que Paris et Lyon
Selon l’agence immobilière Oqoro et une étude réalisée avec 120 000 annonces en ligne, Toulouse est seulement la douzième ville française au classement des plus hauts loyers moyens en colocation. Malgré une population de 511 684 habitants, le budget à prévoir pour se loger y reste inférieur à celui de Paris (749 euros), Nice (647 euros) ou Bordeaux (573 euros).
Le loyer moyen d’une colocation à Toulouse est beaucoup plus bas, à 476 euros.
9 candidats par annonce
La tension immobilière est assez haute, à l’image du marché du logement en globalité. Pour une annonce à Toulouse, le propriétaire reçoit 9 candidatures en moyenne. Mais là encore, Toulouse se démarque de Bordeaux, Lyon et Marseille, où le nombre de candidats est situé entre 10 et 12.
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Le succès de la colocation se répercute tout de même dans les chiffres. Le nombre de postulants à Toulouse était de 8 en 2024. Le loyer moyen a également augmenté de 2 % sur un an, mais reste en dessous de la moyenne nationale (494 euros).
Un prétendant sur deux est étudiant
La solution de la colocation séduit une génération bien précise, âgée de 18 à 30 ans. L’âge moyen des candidats est de 26 ans. Une personne sur deux est étudiante, et la seconde personne est très souvent un jeune actif.
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L’agence Oqoro conseille d’adresser une demande complète et détaillée, et de présenter systématiquement la personne qui se portera garant en cas de difficultés financières. « Pour beaucoup de jeunes, accéder à un logement demande aujourd’hui autant de rigueur qu’un
entretien d’embauche », estime Oqoro.
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