La direction de l’arbitrage a livré ses explications, mardi 19 août, après le cafouillage lors du match Brest-Lille. Le troisième but lillois a été validé alors que les Brestois disaient s’être arrêtés de jouer ayant vu l’arbitre de touche lever son drapeau.

C’est une habitude depuis l’année dernière. A l’issue de chaque journée de Ligue 1, la direction de l’arbitrage revient sur des décisions litigieuses où l’assistance vidéo a été utilisée et surtout les explique. Ce mardi 19 août, elle a donc analysé les circonstances autour du troisième but lillois lors de la rencontre Brest-Lille dimanche, première journée du championnat de Ligue 1.

Des Brestois furieux sur le terrain

A la 66e minute de la rencontre, les deux équipes sont à égalité (2-2) lorsque les Lillois prennent l’avantage sur corner. Dans un premier temps, l’arbitre refuse le but, son juge de touche a levé son drapeau estimant que le ballon était sorti.

Après intervention de l’assistance vidéo, le but est finalement validé. Le ballon est resté dans les limites du terrain. Une décision qui provoque la colère des joueurs et de l’encadrement rouge et blanc. Ils expliquent que, voyant le drapeau levé, ils se sont arrêtés de jouer. Le capitaine Brendan Chardonnet dépose une réserve technique.

La décision arbitrale a été la bonne

Au final, la décision prise par Clément Turpin a été la bonne, estime la direction de l’arbitrage. Pour deux raisons. La première, c’est qu’effectivement la balle n’était pas sortie. La deuxième, c’est que seul l’arbitre peut arrêter le jeu, peu importe ce que l’arbitre assistant fait avec son drapeau. « En conformité avec la loi 5, seul l’arbitre peut décider d’interrompre le jeu et que l’intervention d’un arbitre assistant à l’aide d’un drapeau, quel qu’en soit le motif, ne signifie aucunement l’arrêt de la rencontre. Par ailleurs, en application du protocole d’assistance vidéo à l’arbitrage, l’arbitre a justement permis à l’action d’aller à son terme avant de signifier la sortie présumée du ballon. C’est la raison pour laquelle le but a pu être finalement validé, ce qui était la décision attendue », écrit la direction.

J1 – Brest v Lille (66′)

Au final, les choses n’ont pas trop mal tourné pour les brestois qui ont pu revenir au score. Et l’entraîneur Eric Roy ne disait pas autre chose que la direction de l’arbitrage à l’issue de la rencontre reconnaissant que « le ballon n’était pas du tout sorti » et que « c’est effectivement le coup de sifflet de l’arbitre qui fait foi et, l’arbitre n’ayant pas sifflé, on a été punis ».