Le soleil cogne sur les vitres. Derrière les stores baissés, quelques fenêtres entrouvertes laissent à peine circuler l’air. Il est midi, ce lundi 18 août 2025, au tribunal judiciaire de Nancy : les agents paraissent cloîtrés, en quête de fraîcheur.

Depuis plusieurs semaines, le thermomètre s’emballe : « 35-36 degrés dans certains bureaux », affirme Jérôme Pauzat , premier vice-président du tribunal chargé de l’application des peines. Lui s’estime privilégié : son bureau fait partie des rares espaces climatisés.

« C’est invivable »

C’est tout le problème de ce bâtiment vitré, construit en 1980 : une «  passoire thermique  », dépourvue de climatisation dans la plupart des services. Pas d’air conditionné à l’instruction, par exemple, ni dans la salle d’attente du juge aux affaires familiales. « C’est invivable », soupire une fonctionnaire, obligée d’ouvrir les deux…