Fidèle membre de la bande à Fifi aux côtés de Philippe Lacheau – prochainement aux commandes du prochain film sur le célèbre Marsupilami – Tarek Boudali signe avec 30 Jours Max sa deuxième réalisation, après Épouse-moi mon pote, une comédie qui a beaucoup divisé les internautes. Sorti en 2020, ce film raconte l’histoire de Rayane, un jeune policier peureux et raillé par ses collègues, qui va tenter de prouver sa valeur lorsqu’il va apprendre (à tort) qu’il ne lui reste plus que 30 jours à vivre. Alors libéré de la peur de la mort qui le paralysait jusqu’ici, il devient un peu trop téméraire et prend des risques inconsidérés pour arrêter un puissant baron de la drogue. 30 jours max est actuellement à la troisième place des films les plus vus du moment sur Netflix.
« C’était le pote d’un cousin ! » : ette anecdote totalement improbable de Tarek Boudali en immersion avec la BAC pour préparer son film
Endossant sa casquette de réalisateur pour ce film se déroulant au sein des services de police, Tarek Boudali s’est préparé en accompagnant une brigade de la BAC au cours d’une patrouille dans le XVIIᵉ arrondissement de Paris. Mais cette simple patrouille s’est vite transformée en véritable intervention ! Voici ce qu’il racontait lors de la sortie du film : « On est deux voitures et une moto. Les voitures sont banalisées façon Uber : un policier au volant, personne sur le siège passager avant, et deux autres derrière. Une policière fait remarquer une Twingo suspecte avec trois personnes à l’intérieur. Une heure plus tard, la Twingo repasse. Il est 3 h du matin. C’est louche. Le chef de la BAC décide de les suivre. Les passagers de la Twingo s’arrêtent et descendent faire pipi. Ils remontent. Cinq minutes après, ils s’arrêtent à nouveau. Et descendent encore faire pipi. Le policier me l’annonce : ils vont voler une voiture. Ils font mine de pisser et repèrent une bagnole à voler. Ils repartent et s’arrêtent cette fois près d’une boîte de nuit. Je vous la fais brève : l’un des trois chope une voiture, et le chef de la BAC se lance à sa poursuite… avec moi à l’arrière ! 150 km/h en ville ! »
Et cette incroyable histoire ne s’arrête pas là. Tarek Boudali a continué l’anecdote : « Au bout d’un moment, il a arrêté car ça devenait trop dangereux. D’autant que les deux autres avaient été arrêtés. Au commissariat, l’un des deux dit me connaître. Il ne m’a pas reconnu : il me connaît ! Et effectivement, c’était le pote d’un cousin ! »
« Je suis passé à travers la planche d’une hauteur de 5 mètres » : Tarek Boudali a réalisé lui-même ses cascades pour 30 jours max
Visiblement amateur de sensations fortes, Tarek Boudali a également mis un point d’honneur à ne pas avoir de doublure pour ses cascades – une expérience qu’il réitère après son premier film Épouse-moi mon pote. « Je n’ai aucune doublure, a-t-il assuré. Le tout premier jour de tournage, je suis passé à travers la planche d’une hauteur de 5 mètres pour la séquence du début. À partir de là, l’équipe savait dans quoi on s’embarquait. » À la fin du film, son personnage traverse aussi, tel un funambule, l’espace entre deux immeubles en équilibre sur une corde. Et là encore, tout a été tourné dans de vrais décors, sans fond vert. « Je suis vraiment monté sur cette planche entre deux immeubles ! Je voulais tout faire pour de vrai. J’ai dû batailler avec la production, mais au bout du compte, c’est passé. Et à la fin du tournage, j’ai remercié le courtier qui m’a assuré ! »
Le film 30 Jours Max est donc à visionner sur Netflix, mais vous pouvez également retrouver Tarek Boudali dans une autre comédie, romantique cette fois, disponible sur Prime Video, intitulée Un mariage sans fin.