À 46 ans, le streamer Jean Pormanove, de son vrai nom Raphaël Graven, est mort en direct durant la nuit du dimanche 17 au lundi 18 août. Dans le cadre de ses vidéos, il était victime de violences physiques et d’humiliations, qui étaient consenties, selon le frère d’un des participants. Pour autant, peut-on maltraiter des personnes, même avec leur consentement ?
Jacques Henno, journaliste spécialiste des nouvelles technologies, a indiqué sur RTL qu’il « était illégal de faire du mal à quelqu’un, même s’il est volontaire. J’encourage à ne surtout pas aller voir car ce serait encourager d’autres streamers à faire la même chose. » Et d’ajouter : « Si vous diffusez une photo ou une vidéo sur les réseaux sociaux, vous avez potentiellement un milliard de concurrents. Cela vous pousse à poster des contenus toujours plus extrêmes. »
Ces lives étaient diffusés sur la plateforme australienne Kick, connue notamment pour ses règles laxistes. Selon le journaliste, elle « a fait de la diffusion de contenus violents, insultants, à la limite de la pédophilie, sa signature ». « Vous ne pouvez pas faire grand-chose » dans un pays qui a « peu de lois encadrant les vidéos diffusées sur Internet », a-t-il précisé.
Après une enquête de Mediapart datée de décembre 2024, « la police judiciaire de Nice avait enquêté cette affaire ». « L’administration française et la justice française étaient au courant de ce qu’il se passait sur Kick avec ce streamer depuis des mois », a-t-il conclu.
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