Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce mardi 19 août, au 1.273e jour du conflit.

Le fait du jour

Volodymyr Zelensky s’est entretenu avec Donald Trump, ainsi qu’avec les dirigeants européens dans la soirée de lundi. Désormais, une rencontre entre le président ukrainien et Vladimir Poutine ne devrait plus qu’être une question d’organisation. Alors à l’issue du sommet, lors d’un appel entre le président américain et celui de Russie, celui-ci à tenter d’abattre ses cartes et a proposé une rencontre à… Moscou. Offre que Zelensky a immédiatement refusée.

Autre piste qui tient à cœur à l’Europe, celle de la Suisse. Et pour cause, le pays offrira « l’immunité » au président russe, malgré son inculpation devant la Cour pénale internationale, à condition qu’il vienne « pour une conférence de paix », a assuré mardi le ministre suisse des Affaires étrangères, Ignazio Cassis.

C’est Emmanuel Macron qui a évoqué la possibilité qu’un éventuel sommet de négociations de la paix entre Vladimir Poutine et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, se tienne en Europe et « ce sera un pays neutre, et donc peut-être la Suisse ». Il dit plaider pour Genève, siège européen de l’ONU. Pas de retour, pour le moment, des deux présidents concernés.

La déclaration du jour

« J’ai pour ma part les plus grands doutes quant à la réalité d’une volonté de paix de la part du président russe parce qu’aussi longtemps qu’il pense qu’il peut gagner par la guerre, il le fera. »

Au sortir du sommet qui s’est déroulé à la Maison-Blanche, et malgré des avancées vers une potentielle paix, Emmanuel Macron s’est montré mesuré quant à la confiance qu’il place en Vladimir Poutine pour les négociations.

« Poutine est un ogre à nos portes », un « prédateur » qui « ne veut pas la paix », a-t-il estimé loin de l’optimisme affiché par Donald Trump sur les chances de mettre fin au conflit en Ukraine.

« Aujourd’hui, la Russie, dans les faits, elle continue la guerre, elle l’intensifie », a lancé le président français. Ce dernier qui avait un temps appelé à ne pas humilier la Russie, est devenu un des plus ardents détracteurs du Kremlin.

La tendance

Tous les esprits sont désormais occupés à préparer ce sommet au cours duquel Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine devraient se rencontrer pour la première fois depuis le début de la guerre. Le président ukrainien a affirmé : « Nous sommes prêts à une rencontre bilatérale avec Poutine et après cela nous nous attendons à une rencontre trilatérale. »

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Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a toutefois tempéré en prévenant ce mardi que toute rencontre devait être « très minutieusement » préparée. Dans une interview à la télévision russe, il a également prévenu qu’un accord devrait impérativement « respecter les intérêts de sécurité de la Russie » ainsi que « les droits des Russes et des russophones qui vivent en Ukraine ».

Les autres dirigeants, eux aussi, préparent le terrain. Les chefs d’état-major des armées de l’Otan se réuniront en visioconférence mercredi pour évoquer le conflit en Ukraine et la « progression des efforts diplomatiques », a annoncé l’Alliance atlantique.

Du côté du champ de bataille, la Russie a rendu les corps de 1.000 soldats ukrainiens décédés, la plupart tombés au front et certains morts en captivité. Cela porte à 11.000 le nombre de corps rendus par la Russie à l’Ukraine depuis le début de l’année. Ce type d’échanges constituant l’un des seuls résultats des pourparlers entre les deux pays.