Par
Emma Ressegaire
Publié le
19 août 2025 à 14h37
La ville de Lyon très mal classée et c’est inquiétant pour l’avenir…
Ce lundi 18 août, nos confrères du Parisien ont publié un classement des villes françaises, de plus de 20 000 habitants, qui seront les moins touchées par le réchauffement climatique et celles où le quotidien deviendra, en été, irrespirable.
Pour cela, plusieurs critères liés au changement climatique, réunis par catégories, ont été retenus : températures futures, nombre de jours de canicule, nombre de nuits tropicales, risques d’inondations, de feux de forêt ou encore de submersion marine…
« L’analyse de ces données permet d’attribuer une note fixe à chaque critère. La note est enfin pondérée par un coefficient qui détermine le poids du critère dans le classement », précisent nos confrères.
Lyon en bas du classement
Dans ce classement national, il faut quasiment aller tout en bas pour trouver Lyon. La capitale des Gaules se situe à la 409e place, témoignant une très grande vulnérabilité face aux fortes chaleurs attendues dans le futur. Les températures estivales extrêmes deviendront monnaie courante à Lyon.
Les autres villes voisines ne sont guère mieux placées. Villeurbanne est à la 403e place et Caluire-et-Cuire se trouve au 406e rang.
En septembre 2024, Réseau action climat, association spécialisée dans la lutte contre le dérèglement climatique, avait dressé un bilan actuel et émis des hypothèses pour les années 2040, 2050, 2100. Le constat était déjà sans appel : « La région Auvergne-Rhône-Alpes est l’une des plus touchées par la hausse des températures, surtout lors de la saison estivale : entre 1963 et 2022, on observe déjà un réchauffement de +3,3 °C en moyenne en été. »
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Les communes à l’est et au sud seront les plus impactées
Plus globalement, le bilan est clair : aucune ville ne sera épargnée par le réchauffement climatique mais certaines zones souffriront plus que d’autres. C’est au nord de la France que les villes seront les moins menacées.
Contrairement aux communes situées à l’est et au sud, qui souffriront d’une très grande chaleur, comme l’explique Agathe Drouin dans l’article de nos confrères du Parisien : « la situation actuelle dans le Sud-Est y sera exacerbée à l’avenir, tandis que le Sud-Ouest ressent davantage l’influence océanique : vents d’ouest et perturbations arrivant souvent par l’Atlantique, qui tempèrent et apportent plus de fraîcheur. »
Toutefois, ce classement n’est pas inéluctable. « Les projections climatiques sont basées sur le scénario d’une hausse de 4°C des températures moyennes en France par rapport à l’ère préindustrielle. C’est celui privilégié, sur la base des tendances passées », conclut le quotidien.
Tout va donc dépendre de l’évolution du réchauffement climatique et des actions mises en place sur ces prochaines années.
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