Photo d’illustration d’un meeting anti-RN organisé à Paris le 30 juin 2024, après les résultats du premier tour des élections législatives.

Fiora Garenzi / Fiora Garenzi / Hans Lucas via R

Photo d’illustration d’un meeting anti-RN organisé à Paris le 30 juin 2024, après les résultats du premier tour des élections législatives.

POLITIQUE – Action, réaction. Après la condamnation lundi de Marine Le Pen par le tribunal correctionnel de Paris dans l’affaire des assistants parlementaires des eurodéputés du FN, son parti, le Rassemblement national, avait annoncé la tenue d’une manifestation dimanche à Paris pour la soutenir. Après cette décision de justice qui la prive de candidature pour la prochaine élection présidentielle.

À l’autre bout du spectre politique, une petite musique montait ces derniers jours pour organiser un contre-meeting à celui du RN. C’est désormais chose faite ce jeudi 3 avril, après les annonces de plusieurs partis de gauche, bien décidés à « ne pas laisser l’extrême droite faire sa loi », comme le promet un visuel de la France insoumise posté sur les réseaux sociaux.

Le parti de Jean-Luc Mélenchon ne sera toutefois pas seul lors de ce rassemblement prévu à 13 heures sur la place de la République à Paris. Les Écologistes appellent également à rejoindre le mouvement. « Oui, l’État de droit est bien sacré et intangible. Venez le rappeler. Dimanche », écrit de son côté la secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier dans une publication sur X.

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« Nous sommes en train d’y travailler sérieusement et il se passera quelque chose dimanche », promettait déjà ce jeudi matin Marine Tondelier au micro de franceinfo. « Je ne veux pas que dimanche, sur toutes les chaînes de télé, la seule chose qu’on leur donne à voir, c’est la grande entreprise de victimisation de Marine Le Pen », prônait-elle pour mobiliser les forces de gauche et au-delà. Elle évoquait à ce titre des concertations avec des « personnes de la société civile avec lesquelles on a l’habitude de se mobiliser et d’autres avec lesquelles on avait jusque-là moins l’habitude de se mobiliser, mais qui sont tout aussi choqués ».

Défense de l’État de droit

Dans un communiqué de la France insoumise partagé ce jeudi soir, il est précisé que « les députés du groupe LFI-NFP participeront dimanche au rassemblement contre l’extrême droite appelé par l’Union étudiante, l’Union syndicale lycéenne, la Jeune Garde, Solidaires, Attaques, Les Écologistes, la France insoumise, Generation.s, Victoire populaire… ».

Cette contre-manifestation sera donc organisée peu de temps avant celle du RN. Décrite par le parti de Marine Le Pen comme « un meeting de soutien, dans le cadre de la mobilisation populaire et pacifique » après sa condamnation par la justice. Un événement qui se tiendra à 15 heures place Vauban, dans le VIIe arrondissement de la capitale, était-il précisé au lendemain de la condamnation de la triple candidate de l’extrême droite à l’élection présidentielle.

Les raisons de cette contre-manifestation sont donc claires, à en juger par les messages relayés par les partis de gauche qui se réuniront place de la République : la défense de l’État de droit et de l’indépendance de la justice. Deux concepts largement remis en cause par le RN depuis le jugement prononcé lundi. Jugement qui condamne la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale à quatre ans de prison (dont deux ans ferme aménagés sous bracelet électronique) et 100 000 euros d’amende. Le tout assorti de cinq ans d’inéligibilité avec exécution immédiate.

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