Deux lectures publiques de l’ouvrage de Claire Scure « Agripper les nuages » ont eu lieu dans le Tarn, à la librairie Coulier à Castres puis chez Calligram’à Mazamet, qui inaugurait ce mode de présentation. Évoquons ces expériences.

Les personnes réunies autour des trois lectrices (Monique Bernot, Florence Launay, Zina Dilmi) sont d’abord captivées par la force des mots. Elles vivent un témoignage authentique. Il s’agit d’un jeune être qui se cherche et qui se forme, en surmontant les épreuves que lui attire sa trop grande naïveté.

Les extraits du livre, partagés sobrement et sincèrement, sont pleins de vérité. Tellement que l’émotion est présente dans la salle. Les phrases, sans affectation ni pose, emportent l’adhésion. Comme dans un récital, elles circulent et colorent les images d’un récit sans concession. Du réel, du présent, voilà ce que l’on perçoit.

Il est question du déséquilibre et de la démesure d’un homme. Et ce qu’ils portent de malentendus, de violences, d’injustices. Puis l’on voit une future mère, malgré la souffrance, se tourner vers l’espoir et la vie. Claire Scure décrit, en chemin, l’indifférence et la passivité de certaines autorités devant la douleur intime.

Dans l’assistance, la compréhension se mêle à l’enthousiasme. Les réactions sont de sympathie, mais aussi d’admiration.

Et l’on sait gré à la narratrice de nous avoir dévoilés, sans fard, de rares et délicats moments de vie.

La prochaine lecture aura lieu à la librairie Coulier à Castres, samedi 11 octobre. À suivre, sans aucune réserve.