Le 18 août, plusieurs drones kamikazes Shahed russes ont été abattus au-dessus du pays, certains équipés pour la première fois de caméras embarquées — une évolution qui témoigne de l’adaptabilité et la sophistication croissante de l’arsenal de Moscou.
Donald Trump vient d’achever une cession de rencontres destinées à ramener la paix en Ukraine, mais sur le terrain, Kiev et Moscou continuent de se déchirer — comme l’a prouvé la sanglante attaque sur Kharkiv ce lundi (franceinfo).
Le 18 août, plusieurs drones kamikazes Shahed, utilisés massivement par la Russie, ont été abattus au-dessus du territoire ukrainien. Particularité notable signalée par Defense Express : ces engins d’attaque low cost, produits en série et habituellement voués à s’écraser sur leurs cibles, étaient cette fois équipés de caméras vidéo embarquées.
Une évolution inquiétante de l’arsenal russe
La trouvaille surprend. Jusqu’ici, l’armée ukrainienne avait surtout observé ce type de dispositif sur les drones de reconnaissance russes Geran-2, employés pour ajuster les tirs d’artillerie ou collecter des informations de terrain. Les drones de reconnaissance et les drones d’attaque travaillaient alors de paire, mais chacun (…)