Après Anchorage en Alaska, puis la Maison-Blanche, les hypothèses vont bon train quant au lieu où se tiendra la rencontre entre le président ukrainien et le président russe, promise par Donald Trump. Après trois ans de guerre, cette réunion inédite pourrait représenter une véritable avancée pour un accord de paix. Genève, Moscou ou encore Budapest sont ainsi évoquées.

La rencontre est promise depuis les pourparlers en Alaska. Après avoir rencontré Vladimir Poutine, puis Volodymyr Zelensky en compagnie des dirigeants européens, Donald Trump s’est engagé en début de semaine à réunir les présidents russe et ukrainien dans la même pièce d’ici à 15 jours.

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Objectif : finaliser un accord de paix entre les deux pays après trois ans et demi de guerre. Mais les modalités de cette rencontre restent encore à trancher, à commencer par le lieu. Pour ce faire, le président américain active ses contacts pour organiser ce sommet.

Une rencontre à Budapest ?

Selon la presse américaine, Donald Trump envisagerait Budapest, la capitale de la Hongrie, pays européen dont le gouvernement ne cache pas sa proximité avec Washington et Moscou. Le président américain a justement discuté au téléphone avec son homologue hongrois, Viktor Orban, il y a deux jours ; officiellement pour parler du blocage par Budapest de l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne.

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Mais selon le média Politico, Viktor Orban aurait proposé d’accueillir la rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine et Donald Trump se serait montré intéressé. Pour l’instant, la Maison-Blanche n’a pas confirmé ni démenti l’information.

Discussions sur les garanties de sécurité

Pas de réaction officielle non plus à propos d’un sommet à Moscou comme suggéré par les Russes, ou à Genève comme proposé par Emmanuel Macron. Mais sur Fox News, ce mardi, Donald Trump a assuré qu’il n’enverrait aucune troupe américaine en Ukraine. Les États-Unis pourraient cependant fournir un soutien aérien à Kiev en guise de garantie de sécurité.

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Sur un ton plus léger, le président américain, âgé de 79 ans, a également estimé qu’obtenir un accord de paix en Ukraine pourrait l’aider à accéder à sa mort au paradis. Concernant les garanties de sécurité apportées à l’Ukraine par les Occidentaux en cas d’accord de paix, une réunion est prévue ce mercredi à distance entre les chefs d’état-major des 32 armées de l’Otan.