Un an après les Jeux Olympiques de Paris, les élus des clubs sportifs du département de la Loire dénoncent les économies de 300 millions d’euros voulues par le gouvernement Bayrou. Le Président du Comité départemental olympique et sportif de la Loire a lancé une pétition.
Une pétition recueille plus de 400 signatures pour dire stop aux coupes budgétaires dans le sport. C’est le Comité Départemental Olympique et Sportif de la Loire qui l’a lancée le vendredi 15 août, car un an après les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, le gouvernement Bayrou a annoncé vouloir faire 300 millions d’euros d’économies.
Des baisses de budget qui obligent les clubs à se serrer la ceinture : le CASE escrime de Saint-Etienne par exemple ne peut se permettre d’embaucher qu’un seul salarié, qui cumule les fonctions, « Je suis maître d’armes, je fais les cours, j’organise des stages, je m’occupe des inscriptions en compétition, j’accompagne les élèves en compétition, je participe à l’élaboration des demandes de subventions, je fais la couture sur les tenues, j’entretiens le matériel… parce que le déplacement d’un professionnel c’est tout de suite 1 000 euros », regrette Albin Zaguedoun.
Quand les caisses ont du mal à se remplir, les clubs n’ont pas d’autre choix que d’augmenter le prix des licences. Celle de CASE escrime va pour la première fois franchir la barre symbolique des 300 euros, ce qui leur fait craindre une baisse du nombre de licenciés. Un constat partagé par d’autres, comme le comité de handball, qui dénonce aussi le manque d’équipements et de créneaux disponibles dans les gymnases ou les piscines.