Sans sur­prise, les décla­ra­tions faites à Place Gre’net par Allan Brunon, chef de file La France insou­mise (aux côtés de la dépu­tée Élisa Martin) pour les muni­ci­pales 2026 à Grenoble, n’ont pas été sans sus­ci­ter des réac­tions. Notamment celle d’Amandine Germain, cheffe de file du Parti socia­liste. Excluant toute alliance avec le PS, l’Insoumis avait eu des pro­pos très durs contre la mili­tante, accu­sée de « col­ler sa tête par­tout », et contre son parti de « grands divi­seurs ».

Allan Brunon, chef de file LFI pour les municipales de Grenoble 2026. © La France insoumise

Allan Brunon, chef de file LFI pour les muni­ci­pales de Grenoble 2026. © La France insoumise

« Si le débat poli­tique est légi­time, je regrette pro­fon­dé­ment le ton et la nature des pro­pos d’Allan Brunon, plus proches de l’attaque per­son­nelle que de la confron­ta­tion d’idées », déclare Amandine Germain dans une réac­tion adres­sée à Place Gre’net le 18 août 2025.

Considérant que les décla­ra­tions du chef de file LFI « sont une erreur poli­tique et un aveu de fai­blesse », l’ac­tuelle conseillère dépar­te­men­tale d’op­po­si­tion juge que « der­rière le vacarme des outrances, il n’y a qu’un vide de pro­po­si­tions ».

Amandine Germain qua­li­fie en outre les décla­ra­tions d’Allan Brunon de « double dis­cours ». « En frap­pant sur le bilan de la majo­rité, Allan Brunon oublie qu’il attaque aussi ses propres cama­rades insou­mis, membres de cette majo­rité depuis plus de 10 ans. On ne peut pas cri­ti­quer de l’intérieur et se poser en alter­na­tive cré­dible à l’extérieur. Cette dupli­cité est une impasse pour Grenoble », juge-t-elle.