Premier intertitreArmes, délinquance et nouveau souffle pour la police municipale Bordelaise
Pierre Hurmic, maire de Bordeaux, a répondu aux questions de Jean-Jacques Bourdin lors d’une interview sur Sud Radio. Parmi les sujets abordés, celui de la délinquance à Bordeaux et le choix d' »armer une partie de sa police municipale » fût un des principaux thèmes. Pierre Hurmic assume ce revirement, notant qu' »Ce n’est pas un déclic, c’est l’épreuve du pouvoir ». Pour ce dernier, l’épreuve du pouvoir oblige à la pragmatisme, il dit : « Je n’ai ni totem ni tabou. Je ne suis ni shérif ni naïf ».
Le Maire de Bordeaux a confirmé la décision d’armer un quart de la police municipale tout en renforçant ses rangs. Une prise de position justifiée par un besoin d’équilibre dans la lutte contre la délinquance. Il précise : « J’ai augmenté le nombre de policiers municipaux de 52% d’ici la fin du mandat. J’ai également augmenté le nombre de médiateurs dans les mêmes proportions. Parce qu’une politique de lutte contre la délinquance doit être équilibrée. Il faut de la répression et de la prévention ».
Second intertitreJumelage controversé et canicule : le Maire de Bordeaux face aux défis
Un autre point a été soulevé durant cet entretien : le jumelage avec Ashdod, en Israël, et Ramallah, en Cisjordanie. Pierre Hurmic, face à la controverse, a suspendu la coopération avec la ville israélienne. Selon lui, « les échanges de jumelage doivent promouvoir la paix, l’amitié, la solidarité. Ces conditions n’étaient pas réunies ». Pour autant, il refuse de faire l’amalgame entre une nation et son gouvernement. Répondant aux accusations d’extrémisme, il affirme : « On m’a demandé de mettre le drapeau palestinien au fronton de l’Hôtel de Ville. Je ne l’ai pas fait. J’ai mis le drapeau de la paix ».
Les effets de la canicule sur la métropole bordelaise ont aussi été abordés, le Maire en a profité pour mettre en avant son plan de « reconquête végétale » dans la ville. « J’ai décrété l’urgence climatique dès le début de mon mandat. Ce n’est pas un slogan, c’est une politique », explique-t-il. Il dit avoir « multiplié par 25 les plantations par rapport à mes prédécesseurs et doublé la surface des arbres sur l’espace public ».
L’entretien complet est à réécouter sur Sud Radio