Publié le
20 août 2025 à 14h23
C’est la CGT qui a décidé de tirer la sonnette d’alarme. Durant l’été 2025, le CHU de Lille (Nord) a fait face à une prolifération de cafards, particulièrement au niveau de l’hôpital Calmette. L’établissement assure que la situation est quasiment revenue à la normale aujourd’hui et que le phénomène est circonscrit.
Des cafards envahissent le CHU de Lille
Le syndicat CGT, dans un communiqué, assure que le phénomène dure depuis plusieurs semaines. « Non seulement ces insectes constituent un problème d’hygiène et de santé, mais ils sont devenus un véritable enfer pour les personnels hospitaliers ».
Du côté du CHU de Lille, on assure : « Dès connaissance de l’alerte, nous avons immédiatement déclenché la procédure d’éradication des nuisibles existante au sein de l’établissement, élaborée en concertation avec notre unité de lutte contre les infections nosocomiales ».
Selon le centre hospitalier, la présence des nuisibles a été favorisée par les conditions climatiques de fortes chaleurs et d’humidité constatées cet été. « Leur origine est également parfois identifiée comme provenant du domicile de certains patients ».
Des mesures préventives et curatives ont alors été engagées avec « une vingtaine d’interventions d’une société spécialisée réalisées depuis un mois, et une surveillance étroite poursuivie quasi quotidiennement ».
Des traitements qui nécessitent un temps d’action mais permettent de constater « que cette situation bien localisée est quasiment revenue à la normale à ce jour, et ne s’étend pas à d’autres bâtiments du CHU ».
Par ailleurs, des mesures complémentaires ont été mises en place : « tapis adhésif à l’entrée des secteurs concernés pour éviter le transport des œufs, port de surchaussures, traitement complémentaire à la terre de diatomée et aux huiles essentielles. La fréquence de l’entretien des secteurs concernés a également été augmentée ».
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Mais la CGT dénonce aussi de son côté la pression sur le personnel, notamment parce qu’ils en retrouvent dans leurs véhicules et à leur domicile. « Nombre d’entre eux ont dû dépenser des sommes conséquentes pour tenter d’éradiquer ces nuisibles« , assure le syndicat.
Le CHU assure de son côté que « des bombes d’insecticides sont mises à disposition des professionnels qui en font la demande et peuvent être utilisées à leur domicile si nécessaire ».
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