« C’est un climat très anxiogène. » Depuis que la filiale française de Claire’s (800 salariés), l’enseigne de bijoux et accessoires à petits prix, a été placée en redressement judiciaire, fin juillet, cette employée lyonnaise avance « dans le brouillard » le plus total.

« On nage dans l’incertitude, il n’y a aucune communication, déplore Morgane*. On ne sait pas ce qu’il se passe, personne ne nous dit rien. En plus, la clientèle décline… Là, ça devient très difficile de motiver les équipes, surtout avec les soucis de salaires ! »

Ce lundi justement, des salariés ont amorcé un mouvement national de grève « en raison de graves problèmes de paie », peut-on lire sur les vitrines des deux boutiques lyonnaises – rue Victor-Hugo et au centre commercial Westfield Part-Dieu.

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Primes manquantes, erreurs sur les congés payés

« Il y a beaucoup de salaires incomplets. On a aussi des soucis avec nos congés payés, pas bien comptabilisés. Il nous manque des primes, on a des heures supplémentaires impayées », énumère Morgane. Dans son district, « tous les collègues » ont subi des défauts.

En signe de protestation, à Lyon comme ailleurs en France, les magasins Claire’s ferment chaque jour leurs portes entre 16 et 18 heures. Contacté par Le Progrès , un responsable de secteur dans le Rhône indique que le groupe ne souhaite pas communiquer pour le moment.

*Le prénom a été modifié.