Neuf patients de la polyclinique de Cabestany (Pyrénées-Orientales), près de Perpignan, ont été contaminés par la gale, évoque L’Indépendant, depuis la mi-juillet.

Le quotidien régional explique qu’un homme, hospitalisé pour un cancer en phase terminale, serait à l’origine de cette contamination. A son arrivée dans l’établissement, il présentait des lésions cutanées, attribuées dans un premier temps aux conséquences de son traitement. Mais le 18 juillet, sa femme a été à son tour hospitalisée avec les mêmes lésions.

Deux infirmières présentent les symptômes début août

Deux infirmières auraient présenté à leur tour des symptômes début août. La maladie, très contagieuse, aurait été transmise à d’autres membres du corps soignant. Selon la direction de l’établissement, citée par L’Indépendant, « neuf personnes sont arrêtées pour huit jours ». Le 19 août, elles auraient reçu un mail de la DRH leur demandant de se soigner de « manière synchronisée » avec leurs proches. Contactée par 20 Minutes, l’ARS Occitanie n’a, pour le moment, pas répondu à notre demande.

« La gale n’est pas une maladie à déclaration obligatoire », rappelle l’ARS du Centre-Val-de-Loire. « Mais tous les cas groupés de gale en collectivité d’adultes ou d’enfants », doivent « être signalés à l’Agence régionale de santé ».

Notre dossier sur la santé publique

« La gale est une dermatose parasitaire. Il s’agit d’une affection cutanée grandement contagieuse, évoque l’ARS du Centre-Val-de-Loire. Le parasite responsable, qui colonise la couche cornée (première couche) de l’épiderme, est le sarcopte scabiei hominis. » La femelle creuse des petits tunnels sous la peau, ou elle y pond ses œufs, provoquant d’intenses démangeaisons. Il s’agit d’une maladie exclusivement humaine.