Martin Regley
20/08/2025 à 14:53, Mis à jour le 20/08/2025 à 18:22
En novembre dernier, cet appareil en provenance d’Athènes s’est retrouvé à 80 mètres au-dessus de l’eau. Sans l’alerte de la tour de contrôle, un drame colossal aurait pu se produire.
Les faits remontent au 27 novembre dernier. Mais, qualifiés de « graves » par le Bureau d’enquêtes et d’analyses, ils ont été révélés en ce début du mois d’août. Ce jour-là, l’Airbus A320neo de la compagnie grecque Aegean Airlines reliant Athènes à Genève-Cointrin qui s’apprête à atterrir, s’est retrouvé à seulement 80 mètres au-dessus du lac Léman, soit 300 mètres de moins qu’habituellement.
D’après La Tribune de Genève, cela est dû à une erreur de pilotage, corrigée rapidement par le commandant de bord après une alerte retentissante à bord. À en croire nos confrères suisses, si personne n’avait prévenu le cockpit, l’avion « aurait pu percuter le Léman dix secondes plus tard et heurter l’eau à environ 500 mètres des rives et des habitations pour une marge de sécurité quasi nulle. »
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Une remise des gaz décisive
Les deux pilotes ont donc réussi à éviter de près le drame en remettant les gaz pour que l’avion remonte dans les airs. L’appareil a pu atterrir en toute tranquillité sans que personne à bord (excepté les membres de l’équipage), ne s’en rende compte. Mis au courant de l’incident, des enquêteurs se sont immédiatement rendus sur place pour saisir les boîtes noires et interroger l’équipage.
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Pour retrouver un incident similaire, il faut remonter au 5 novembre 2023. À l’époque, un avion Easyjet était descendu à moins de 230 mètres, alors qu’il aurait dû se situer 500 mètres plus haut. La même procédure avait alors été engagée, évitant de justesse la catastrophe.