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Publié le 20/08/2025 21:32

Temps de lecture : 2min – vidéo : 2min

Taxe de séjour : une manne pour les villes touristiques, l’exemple de Lille

Taxe de séjour : une manne pour les villes touristiques, l’exemple de Lille
(France 2)

2min

Le bilan de la saison touristique s’annonce très positif cette année dans les Hauts-de-France, avec une fréquentation en hausse au mois de juillet, et une tendance tout aussi encourageante pour le mois d’août. Une bonne nouvelle pour les finances de la métropole de Lille (Nord) : la taxe de séjour payée par les voyageurs lui est directement reversée.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour le regarder en intégralité.

Pour chaque nuitée à l’hôtel, c’est une petite ligne sur la facture qui passe parfois inaperçue. Dans un établissement de Lille (Nord), la taxe de séjour est de 1,76 euro, indolore pour un client. « Je ne regarde pas trop les prix. Quand c’est 1,76 euro, je ne calcule pas du tout. Ça ne me choque pas non plus, ce n’est pas cher », assure-t-il.

À Lille, les hôtels font le plein. Résultat, l’agglomération n’a jamais collecté autant de recettes liées à la taxe de séjour : 7,5 millions d’euros en 2024. Un autre établissement de 127 chambres a versé un gros montant : plus de 77 000 euros de taxes. Une année marquée par une forte affluence dans la capitale des Flandres. « Les augmentations sont liées évidemment à une fréquentation qui augmente sur la métropole, à de grands événements sportifs qu’il y a pu y avoir, comme la Coupe du monde de rugby, les Jeux Olympiques, le départ du Tour de France cette année », analyse Sophie Bailleul, directrice générale de Moxy Lille City.

La contribution varie selon le classement de l’hébergement, jusqu’à 5 euros pour une nuitée dans un palace. Des revenus essentiels pour la métropole de Lille qui réinvestit l’argent dans la promotion du tourisme. « Ça peut être de la voirie, ça peut être de l’accessibilité, ça peut être des expériences spectateurs ; on a pu le voir dans le cadre des Jeux Olympiques », illustre Eric Skyronka, premier vice-président de la métropole européenne de Lille.

La taxe de séjour s’applique aussi aux locations entre particuliers, mais elle est parfois difficile à collecter pour les communes, qui dénoncent les pratiques de certaines plateformes.