Dans une interview accordée à l’AFP, le président de l’OM a expliqué que l’altercation entre Adrien Rabiot et Jonathan Rowe, dans les vestiaires après la défaite contre Rennes, vendredi 15 août, était un événement d’une gravité et d’une violence extrême, que c’était quelque chose d’inouï. Il a également revendiqué l’expérience de Roberto De Zerbi, qui entraîne depuis treize ans, de Mehdi Benatia, qui a été longtemps joueur dans de grands clubs, et de lui-même, puisqu’il est dans le football professionnel depuis qu’il a vingt ans.
La mère d’Adrien Rabiot, Véronique, également agent du joueur, que RTL a pu joindre, ne conteste pas l’altercation, mais la violence « inouïe » rapportée par le président de l’OM. Selon elle, lundi 18 août, les deux joueurs qui ont été écartés du groupe ensemble se sont entraînés ensemble et que ni Adrien Rabiot ni Jonathan Rowe ne sont passés par la case infirmerie. Les deux joueurs n’ont d’ailleurs pas de jours d’ITT.
Pablo Longoria a également mis en avant le respect de l’institution, en expliquant qu’il « n’est pas négociable pour lui d’être président d’un club sans règles où règne l’anarchie ». Pourtant, l’entourage du joueur évoque le fait que la saison dernière, les dirigeants ne se sont pas particulièrement manifestés par leur élégance devant les micros et les caméras et que plusieurs événements auraient pu être interprétés de la même manière comme un manque de respect à l’institution.
Comme l’explique également Philippe Sanfourche, cela « va être parole contre parole dans les jours à venir » et qu' »une bagarre médiatique va commencer entre les deux parties ».
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