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« Cinq cas de chikungunya ont déjà été confirmés en Charente. Ce n’est plus une menace future : c’est une réalité présente », écrit-elle, proposant des solutions : l’installation de pièges collectifs autour des écoles, crèches et Ehpad, la pose de moustiquaires autour de ces sites, des interventions sur les gîtes larvaires dans l’espaces public…
Propos relayés, ce mercredi, par Vincent You, qui a quitté la majorité de Xavier Bonnefont en décembre pour faire cavalier seul aux municipales. Marine Grosset, c’est son bras droit. C’est elle, déjà, qui l’avait convaincu de s’intéresser au projet d’incinérateur sur le site de l’ex-SNPE. Dans une vidéo postée sur Facebook, l’ex-adjoint aux finances demande à son tour « une action puissante ».
« On ne peut pas rester sur des recommandations de bonnes pratiques. Les questions de santé et d’environnement ne sont pas optionnelles », dit-il. Et de noter : « le phénomène n’est pas nouveau, il va durer ». Comme pour les plots devant la cathédrale ou le commissariat au Champ-de-Mars, l’Atelier Angoulême 2026 a commencé à faire circuler une pétition réclamant un plan d’action global.
Vincent You taclé par Pascal Monier
De quoi irriter Pascal Monier, adjoint à la transition écologique à Angoulême. Le moustique tigre, « c’est un sujet de préoccupation », assure-t-il, précisant que la Ville mène des campagnes de sensibilisation « pour que nos concitoyens soient vigilants ». Pour ce qui est de l’action publique, comme le moustique ne s’arrête pas aux frontières d’Angoulême, elle relève de l’Agglo, explique-t-il.
C’est, selon lui, à GrandAngoulême de mener « une politique efficiente » pour lutter contre les espèces exotiques envahissantes, comme pour le frelon asiatique. Tâche qui incombe au vice-président délégué à l’agriculture. Et jusqu’en décembre dernier, ce poste était occupé… par Vincent You. « Aujourd’hui, il nous explique qu’il y a urgence à agir mais c’était à lui de proposer une politique structurée et innovante sur le sujet, lâche Pascal Monier. Je cherche toujours son cadre de travail pour le décliner en actions. » Pique contre pique.