Le Musée des arts décoratifs, de la faïence et de la mode, au château Borély (8e), offre tout l’été de nombreuses animations et ateliers gratuits pour ravir les plus jeunes. Certaines de ces visites animées sont hebdomadaires et d’autres plus ponctuelles. Toutes sont à réserver à l’avance. « On a essayé d’élaborer une programmation pour permettre à chacun de s’approprier l’exposition et les collections permanentes », affirme Caroline Baujard, attachée principale de conservation et adjointe à la directrice.

Les animations sont conçues pour plusieurs catégories d’âge, allant de 4 ans à 14 ans et permettent aux familles de partager ensemble un moment ludique au musée. « On a pas mal de grands-parents qui reçoivent leurs petits-enfants et qui cherchent des activités à leur faire faire », explique-t-elle. En lien avec l’exposition « Infiniment Bleu », le musée Bourely propose tous les jeudis Azul, un atelier à destination des 8-12 ans pour plonger, de manière ludique, dans les techniques des céramistes du XVIIIe siècle. « À l’aide de calques, ils retrouvent le geste des céramistes et composent un décor bleu sur un carreau de céramique et repartent avec à la maison », détaille Caroline Baujard. Cette activité manuelle et d’autres ont lieu dans un espace dédié, au sein d’une dépendance du château.

Jeu de l’oie géant

Deux autres animations, « Les Olympiades d’Apollon » et « Les routes de l’exotisme » permettent aux enfants de se cultiver tout en s’amusant sur un plateau de jeu de l’oie géant. « Chaque case renvoie à une salle précise et les enfants s’y déplacent, trouvent la réponse et reviennent auprès du médiateur pour la lui donner », raconte la responsable. Les activités proposées par le musée Borély sont encadrées par des guides ayant contribué à leur conception. « Ils savent bien adapter leurs discours aux différentes tranches d’âge », assure l’attachée. Visites animées et ateliers ludiques sont disponibles toute l’année au musée, au prix de 4€, « mais pendant tout l’été marseillais, elles sont entièrement gratuites », se réjouit Caroline Baujard.