Ce jeudi 21 août voit deux événements autour de « Surface » : la diffusion en streaming sur France TV, de l’adaptation du roman d’Olivier Norek, lui-même réédité avec en couverture Laura Smet et Tomer Sisley, qui campent les personnages principaux de la série.

La diffusion grand public des deux premiers épisodes de la nouvelle série « Surface », sur France 2, est programmée le soir de la rentrée scolaire, le 1er septembre. Une transition idéale pour prolonger encore un peu le souvenir des vacances avant de reprendre le quotidien professionnel… Les autres épisodes seront diffusés, toujours par deux, les 8 et 15 septembre.

Mais pour les spectateurs les plus impatients, « Surface » sera déjà disponible sur la plateforme de france.tv, dès demain jeudi 21 août. Nul doute que bon nombre d’Aveyronnais, a fortiori dans le bassin decazevillois, visionneront au plus tôt la série, adaptée du célèbre roman « Surface » paru en 2019, de l’Aubinois Olivier Norek.

Dans le roman, l’intrigue se passe à Decazeville et dans une commune limitrophe imaginée, appelée Avalone où un cadavre d’adolescent disparu 20 ans auparavant remonte à la surface d’un lac artificiel tout aussi inventé. La série, produite par Quad Drama pour France 2, qui a été tournée en 2024 dans le Tarn, près de Mazamet, place l’intrigue à Avalone-le-Haut et Avalone-le-Bas. Déjà diffusée en Belgique et en Suisse, à raison de trois épisodes par soirée contre deux en France, « Surface » a obtenu de belles audiences, se plaçant en deuxième position.

« Laura Smet offre aussi un peu d’elle-même, plus qu’un travail d’actrice »

La série a par ailleurs reçu d’excellentes critiques. Sur les réseaux sociaux, Olivier Norek lui-même souligne qu’elle va « au-delà de mes espoirs ». La prestation de Laura Smet est tout particulièrement saluée tant par la critique (« bluffante » selon Ciné-Télé Revue) que par l’auteur aubinois : « J’ai retrouvé mon livre. Quand elle a lu le scénario, Laura Smet s’est sentie très proche de Noémie Chastain et de ses blessures extérieures. Elle s’est complètement caméléonisée avec ce personnage. Ce qu’elle offre est plus qu’un travail d’actrice, elle offre aussi un peu d’elle-même, de son intimité, un peu de ses blessures, un peu de ses colères, un peu de ses peines. On voit très bien quand un rôle a été pris et joué pas juste comme un simple acteur mais presque comme un épisode de sa propre vie. Elle l’incarne complètement ».

Tomer Sisley est « élégant et généreux »

Olivier Norek salue également le jeu et l’attitude de Tomer Sisley :  » Un excellent acteur et qui a su de manière très élégante laisser toute la place au personnage principal. J’ai trouvé chez lui une grande générosité : jouer très bien, être présent, bouffer l’espace et la caméra. Mais pourtant, réussir à faire toujours un pas en arrière parce qu’il se souvenait que le personnage principal, c’est Noémie Chastain, c’est Laura Smet. Pour ne pas prendre toute la lumière alors qu’il aurait très bien pu le faire. Comme dans mes livres, il n’y a pas de deuxième, troisième, quatrième ou cinquième rôle. On pourrait faire une série avec chacun des personnages. Ils jouent tous comme s’ils étaient aussi un acteur principal. Tout le monde s’est vraiment énormément investi dans cette série. Le réalisateur Slimane-Baptiste Berhoun (qui avait réalisé « Vortex », déjà avec Tomer Sisley NDLR) a fait un travail formidable. Il y a des passages où on se demande si on est en train de regarder la télé, ou si on est en train de regarder un film de cinéma à la télé », conclut Olivier Norek, qui va bientôt passer quelques jours en Aveyron avant de se lancer dans un périple international.