Ce serait tout simplement le meilleur résultat jamais obtenu dans un Championnat du monde. « Mais ce ne sera pas facile, tempère tout de suite Sacha Koulberg, ancien grand joueur belge et toujours attentif à la sélection féminine où Anna, sa fille, évolue. Tout va dépendre du premier match. »
Avec les deux premiers qualifiés pour les huitièmes de finale, il ne faudra pas tergiverser vendredi. D’autant que si la Slovaquie (29e mondiale) est un adversaire largement à la portée des Belges (14e), l’Italie s’annonce injouable. Championnes olympiques, n°1 mondiales, les Italiennes avancent pour confirmer leur mainmise sur le volley mondial. « Cuba (NdlR : 28e mondial) semble dans un creux mais, avec ce pays, il faut toujours se méfier car ce sont des filles qui vont sauter comme des malades. Ce sera en tout cas le match bascule. Vendredi, on saura déjà si elles peuvent le faire. »
Kris Vansnick, le sélectionneur. Le programme des Yellow Tigers
Sous la bannière de Kris Vansnick, l’équipe, dans laquelle on retrouve les deux francophones Pauline Martin et Charlotte Krenicky, espère avoir fourbi assez ses armes en prévision de ce premier test. « Elles se battent comme des lionnes en tout cas; elles se donnent à fond sur chaque balle. Tout dépend aussi si, à la passe, Charlotte peut alterner le jeu. Tout jouer sur Herbotts peut devenir un inconvénient dans le cas où les Cubaines arrivent à la bloquer, confie Koulberg. On manque peut-être de taille mais ce n’est pas non plus l’équipe la plus compétitive possible puisque certaines joueuses (NdlR : Rousseaux, Van Hecke, Grobelna, Strumilo…) refusent leur sélection. Mais je trouve que les filles sont montées en puissance dans la préparation. »