Après la rencontre historique à Washington ce lundi 18 août, place aux aspects pratiques de ce qui a été discuté pour conduire à la paix entre la Russie et l’Ukraine. La coalition des volontaires, ces pays alliés de Kiev, se sont réunis en visioconférence le 19 août pour faire le point. Les 27 pays de l’Union européenne ont fait de même. L’Europe assure vouloir faire sa part.
Avec notre correspondante à Bruxelles, Laxmi Lota
Les chefs militaires de l’Otan se réunissent ce mercredi 19 août pour parler de la voie à suivre. Exemple d’action concrète en discussion, mettre en place une sorte d’article 5 de l’Otan pour l’Ukraine : si un pays membre est attaqué, il est automatiquement défendu par ses alliés. Mais la mesure s’appliquerait en dehors du cadre de l’Alliance atlantique.
Les Européens ne comptent pas assurer cette sécurité seuls, ils ont insisté sur un engagement de Washington. « L’activité diplomatique s’accélère. Il y a une dynamique croissante pour fournir à l’Ukraine des garanties de sécurité, avec l’accord des États-Unis pour participer à cet effort. Et ceci est vraiment bienvenu ! », estime Antonio Costa, le président du Conseil européen.
S’agira-t-il de renseignement militaire ou plus ? Donald Trump a assuré cet après-midi qu’il n’enverrait pas de troupes au sol. « Nous avons les pays européens, ils vont prendre les devants ! », a-t-il déclaré dans une interview à Fox news. Mais « un soutien aérien est possible », a-t-il ajouté.
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