Dimanche dernier à Paris-Roubaix Espoirs, Ben Askey n’a pas été à pareille fête que l’an passé où il s’était classé 6e. Cette fois-ci, le Britannique du CC Étupes n’a pas pu obtenir mieux qu’un Top 40 (voir classement). “Je suis déçu parce que c’était mon objectif principal de l’année. Je voulais y faire mes preuves. Les jambes étaient bonnes mais sur cette course, il faut aussi de la réussite. Or, je n’ai pas eu de chance », souffle-t-il au micro de DirectVelo.
Le coureur de 21 ans n’a pas été verni tout au long de l’épreuve. “Avant Mons-en-Pévèle, j’ai été impliqué dans quelques chutes, malgré tout, j’étais toujours parmi les 20 premiers concurrents. Puis dans ce secteur, il y a eu une grosse chute et c’est à ce moment-là que le groupe de tête est parti. J’ai été coincé, ma chaîne s’est bloquée, j’ai perdu beaucoup de temps… Dans mon groupe de contre, ce n’était pas très organisé. Puis au Carrefour de l’Arbre, c’est de nouveau tombé, ma chaîne s’est encore bloquée. À partir de là, c’était fini pour moi, j’ai été doublé par plusieurs gars ». Dans les ultimes kilomètres, il a tenté d’attaquer dans son groupe. “Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça. Je pense que c’était juste parce que j’étais frustré. Mais j’ai commencé à avoir des crampes et j’ai été repris“.
« CE CHANGEMENT D’ENVIRONNEMENT EST AGRÉABLE »
À l’intersaison, le frère de Lewis Askey a quitté Groupama-FDJ Continental où il a évolué lors de ses deux premières années Espoirs. “Ils n’ont pas voulu me conserver. Ils voulaient recruter de nouveaux coureurs, ils ont aussi réduit l’effectif, donc il n’y avait plus de place pour moi. Ils me l’ont dit à la dernière minute, en septembre. Je n’ai pas eu la possibilité de trouver une autre Conti. La gestion de mon contrat n’a pas été des plus agréables. Malgré tout, j’ai vraiment apprécié mon passage là-bas. Le staff est super sympa, je passe toujours leur dire bonjour quand j’en ai l’occasion“. Il a donc rejoint la N1 du CC Étupes. “C’est une très belle équipe, ils ont un bon calendrier avec des courses comme Roubaix et Liège. J’ai entendu beaucoup de bien d’eux, notamment de la part de Bjoern Koerdt, qui avait adoré en faire partie ».
Ben Askey n’a pas eu à déménager très loin, de Besançon à Étupes. “C’est à seulement une heure de route. Ce changement d’environnement est agréable car on est près de la frontière helvète et on peut aller rouler en Suisse où les routes sont tellement belles“, se réjouit l’Espoir 3 qui vit en colocation avec Victor Vidal et Loïc Vuillemin. En ce début de saison, il n’a pas couru pendant près d’un mois entre le Tour des 100 Communes et la Boucle de l’Artois (voir sa fiche DirectVelo). “J’ai effectué un gros bloc d’entraînement avant Paris-Roubaix“. Son prochain rendez-vous est Liège-Bastogne-Liège U23 ce samedi. “Ensuite, la prochaine course UCI sera Paris-Troyes. D’ici-là, il y aura quelques belles Élites Nationales et la Coupe de France N1. Mon but est simplement de maintenir ma forme, d’obtenir des résultats et d’être régulier“.