Une matinée ordinaire, un simple coup de volant manqué et la disparition d’une épouse, terrassée par une crise cardiaque foudroyante quelques heures plus tard… De prime abord bénin, un accident de la route s’est terminé en drame, ce dimanche 17 août à Montpellier.

Ce qui n’aurait dû être qu’un banal accident de la circulation s’est malheureusement transformé en drame, ce dimanche 17 août à Montpellier. Une femme de 90 ans est en effet décédée en fin d’après-midi d’une crise cardiaque, quelques heures seulement après avoir été conduite au centre hospitalier Lapeyronie.

Il était aux alentours de 9 h 45 ce jour-là, lorsque son époux, âgé de 98 ans, a perdu le contrôle de sa voiture en tentant de rentrer dans leur propriété, implantée à Aiguelongue. Le véhicule a percuté de plein fouet le pilier gauche du portail, dans un fracas qui a brisé la quiétude dominicale du quartier où ce couple, âgé, partageait encore son quotidien à l’automne de la vie.

Bien que les deux airbags se soient déclenchés, le conducteur a été retrouvé les mains en sang, se plaignant de douleurs costales. Sa femme, assise à ses côtés, présentait une suspicion de fracture de la main gauche et souffrait de plaies au bras et de vives douleurs dorsales et cervicales. Sous le choc, ils ont tous deux été pris en charge par les sapeurs-pompiers de l’Hérault et les urgentistes du Samu 34, avant d’être conduits aux urgences du CHU. Les examens n’avaient alors rien révélé d’inquiétant, laissant espérer une issue sans gravité.

Aux blessures physiques s’ajoute la perte d’un être cher

L’enquête, confiée à la brigade accident du commissariat central, aurait conclu « à une défaillance de la voiture », selon le fils des deux victimes. L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais l’après-midi a basculé dans la tragédie.

Vers 16 heures en effet, l’état de santé de la nonagénaire s’est brutalement dégradé. Et malgré les efforts du corps médical, elle n’a pu être ranimée, terrassée par une crise cardiaque foudroyante. À la douleur des blessures s’ajoute désormais celle de la perte d’un être cher pour le nonagénaire, toujours hospitalisé.