- À quelques semaines de la rentrée universitaire, la chasse aux logements est lancée.
- Les futurs étudiants cherchent la perle rare.
- Mais l’offre est inférieure à la demande.
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Avec la rentrée vient l’heure de trouver un nouveau logement pour les étudiants. Un casse-tête pour de nombreux parents, car dans certaines villes, il n’y a plus d’offres pour des appartements de petites surfaces.
C’est notamment le cas à Lille (Nord). Mickaël et Nathalie, deux parents inquiets, doivent trouver à tout prix un logement pour leur fille qui vient d’obtenir sa place dans une grande école lilloise. « C’est vrai qu’on est préoccupés. Je pense qu’une fois trouvé, ça ira beaucoup mieux », confie le père de famille dans la vidéo en tête de cet article.
Mais la mission est loin d’être simple, les demandes de ce type se multipliant. Conséquence : les parents sont obligés de revoir leurs prétentions à la baisse. « Les gens se rabattent en effet sur des quartiers plus intermédiaires. S’ils veulent vraiment avoir du premier choix, il faut venir au mois de juin, début juin », assure François Robbé, gérant de l’agence Expert Immo Lille.
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Reste une autre solution : acheter un appartement. À Lille, il faut compter 140.000 euros pour 26m², un prix jugé raisonnable. Ainsi, une famille est tentée par une acquisition tant le marché de la location est saturé. « Ici, on a une ville de 230.000 habitants avec 65.000 étudiants qui veulent habiter à l’intérieur de la ville. Donc ça ne passe pas », affirme François Robbé.
On estime qu’il manque entre 10.000 à 20.000 logements destinés aux jeunes dans l’ensemble de la métropole lilloise.
Thibault JEANNIN