Il était vu comme le « transfert du siècle ». Pourtant, la collaboration entre Lewis Hamilton et la Scuderia n’est pas aussi fructueuse qu’attendue. Pire, pour Arturo Merzario, ancien pilote pour la marque au Cheval Cabré dans les années 1970, « 90% des employés » de Ferrari était contre l’arrivée du septuple champion du monde.
L’annonce avait eu l’effet d’une bombe dans le monde de la Formule 1. Le 1er février 2024, la Scuderia Ferrari annonçait l’arrivée de Lewis Hamilton, « le transfert du siècle ». Pourtant, après la première moitié de cette saison 2025, la collaboration entre l’écurie italienne et le septuple champion du monde n’est pas aussi fructueuse qu’espérée.
La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
Après 14 Grands Prix et 109 points inscrits avant le week-end aux Pays-Bas, Lewis Hamilton n’occupe que la sixième place du championnat pilote, lui qui n’a enregistré qu’une victoire en course sprint, en Chine. Arturo Merzario, pilote Ferrari dans les années 1970, n’est pas tendre avec le septuple champion du monde.
« J’ai l’impression que Lewis se sent comme détruit par Ferrari »
Dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport, celui qui avait aidé Niki Lauda à sortir de sa voiture en feu après son accident au Nürburgring en 1976, estime que la signature de Lewis Hamilton avec Ferrari n’était « qu’une opération commerciale ». Il ajoute que « d’après ce que je sais, 90% des employés ne voulaient pas de lui ».
La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
Le Grand Prix en Hongrie a été l’illustration des difficultés de Lewis Hamilton chez Ferrari. Quand lui ne parvenait pas à se qualifier en Q3, son coéquipier monégasque Charles Leclerc, lui, obtenait la pole position devant les McLaren ultra-dominante de Lando Norris et d’Oscar Piastri. Le Britannique était apparu devant la presse dépité, rejetant la faute sur lui.
De plus, la communication avec son ingénieur pendant les courses est toujours tendue. Une situation relevée par Arturo Merzario : « Quand un pilote ne se sent pas valorisé ou intégré dans le groupe, il perd sa motivation. Pourquoi se donner à fond pour gagner trois dixièmes si c’est pour rester sur la troisième ligne de la grille ? J’ai l’impression que Lewis se sent comme détruit par Ferrari ».
La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
Cependant, pour l’ancien pilote de Formule 1, Lewis Hamilton peut encore montrer des choses au volant de cette SF-25, mais il le fera au bon moment : « Ce n’est pas fini. Il attend la bonne occasion. Il ne prendra des risques que lorsque ce sera nécessaire, pas pour la huitième place ».