DÉCRYPTAGE – Le gouverneur de la banque centrale des États-Unis, régulièrement traité de « stupide » par le président américain, est écartelé entre une inflation qui pourrait remonter et des chiffres de l’emploi décevants. Il doit donner des indications depuis le séminaire de Jackson Hole, dans le Wyoming.

Jerome Powell prend la parole ce vendredi pour la septième et dernière fois, en qualité de président de la Fed, dans le décor grandiose du symposium des banquiers centraux à Jackson Hole, Wyoming. Ses précédentes interventions estivales dans le « lodge » au pied des Rocheuses ont souvent marqué des tournants dans la politique de la Réserve fédérale et suscité de fortes réactions des marchés.

Pour ce septuagénaire, nommé par Trump en 2018, dont le mandat de patron de la Fed expire mi-mai, le contexte est particulièrement délicat. Il sera certainement applaudi pour son calme stoïque face aux attaques virulentes du même Donald Trump, qui le qualifie tour à tour de « stupide », d’« incompétent » tout en lui reprochant des travaux de rénovation dispendieux de la banque centrale. Au-delà de ce combat pour protéger l’indépendance de la Fed, « Jay » Powell se retrouve face au scénario le plus redouté par un banquier central : la hausse concomitante de l’inflation et du chômage

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Le Figaro

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