Pour expliquer la mise à l’écart puis le placement sur la liste des transferts d’Adrien Rabiot après son altercation avec Jonathan Rowe, le président de l’OM, Pablo Longoria, a évoqué dans une interview à l’AFP, mercredi 20 août, « un événement d’une gravité et d’une violence extrême, (et) quelque chose d’inouï ».
Une justification qui ne convainc pas Véronique Rabiot, mère et agent du joueur : « Un joueur comme Adrien, on ne peut pas le sortir de l’équipe pour une altercation dans le vestiaire », confie-t-elle en exclusivité à RTL. Selon elle, le club a cherché une opportunité pour se séparer de son fils : « Dans le monde du football, tout le monde ment, et tout le monde sait que tout le monde ment. Bien sûr qu’ils mentent. » Et d’ajouter : « De toute façon, la finalité dans le monde du football, c’est toujours une question d’argent. Quand vous ne savez pas ce qui se passe, c’est qu’il y a une question d’argent en jeu.«
Dans un premier temps, le secrétaire général du club avait indiqué à l’avocat d’Adrien Rabiot que le joueur avait été écarté pour « son manque d’implication » depuis plusieurs semaines. Ce que réfute la mère de l’international français : « J’ai mal pour lui avec tout ce qu’il a fait pour venir à Marseille et tout le mal qu’il s’est donné l’année dernière. Il avait dit qu’il voulait rester parce qu’il voulait jouer la Champions League. »
« Prendre une décision comme ça, qui est complètement lunaire, c’est aussi mettre l’équipe en difficulté, c’est déstabiliser l’équipe », a poursuivi Véronique Rabiot. « Je pense vraiment que le président [Pablo Longoria] et le directeur du football [Medhi Benatia] ont un costume trop grand pour eux (…) Je pense qu’ils ne sont pas à leur place, qu’ils n’ont pas le profil du poste, et qu’ils sont dévorés par leur orgueil et leur ego surdimensionné, et qu’ils sont incapables de contrôler leurs émotions. »
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