Il est rare, de nos jours, de croiser un écologiste optimiste. Une fois n’est pas coutume, les cadres verts qu’on entend d’ordinaire dépeindre un avenir sombre et des catastrophes épouvantables affichaient ce jeudi 21 août, depuis les pelouses de l’Université de Strasbourg où ont démarré leurs journées d’été, une mentalité résolument positive concernant la capacité de toute la gauche à s’unir pour la prochaine présidentielle.
Il faut dire que la patronne, Marine Tondelier, continue de creuser le sillon de la défense de l’union, entamé il y a un peu plus d’un an après la dissolution, qui a contribué à la faire connaître, et à lui bâtir une certaine popularité auprès des électeurs de gauche. «L’avenir du pays dépend de la capacité que nous avons toutes et tous, ici, à trouver un chemin commun», lance ainsi la trentenaire à ses partenaires de gauche, en introduction de son discours depuis le décor champêtre du jardin de la faculté strasbourgeoise. «Nous sommes des apporteurs de solutions», revendique-t-elle, en réaffirmant la volonté des Ecologistes d’obtenir la tenue d’une pri