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La fédération PCF de Haute-Garonne condamne fermement la réapparition publique de Đorđe Perlić, meurtrier de Brice Taton, au sein des soutiens du président serbe Aleksandar Vućič

Đorđe Perlić, condamné pour le meurtre du Toulousain Brice Taton en 2009, a été identifié parmi les soutiens du président serbe Aleksandar Vućič lors des affrontements avec les manifestants antigouvernementaux en Serbie. Cette présence jugée inacceptable par la fédération de Haute-Garonne du Parti communiste français (PCF 31), relance l’indignation.

Condamné à 35 ans de prison en 2011, Perlić avait vu sa peine réduite avant d’être inexplicablement libéré en 2021. « Sa présence au premier rang des supporters de Vućič est une preuve supplémentaire de la collusion du pouvoir serbe avec les éléments nationalistes intégraux, ultra-violents et mafieux », souligne le PCF 31.

Depuis près d’un an, étudiants et citoyens serbes manifestent contre la corruption malgré « une répression féroce du président Aleksandar Vućič ». Selon le communiqué, les violences ont atteint un nouveau sommet le 13 août, lorsque les partisans du régime, épaulés par la police et des milices paramilitaires, ont attaqué les manifestants à Belgrade et dans d’autres villes.

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Le PCF 31 affirme : « La présence de Perlić dans les rangs des nervis pro-Vućič n’a rien d’une anecdote », dénonçant une continuité historique entre le pouvoir actuel et les réseaux de hooligans nationalistes issus des années 1990. « C’est un véritable bras d’honneur fait par le pouvoir serbe à sa mémoire ainsi qu’à sa famille. »

Le PCF 31 appelle Paris à réagir

Le parti appelle le gouvernement français, le ministre des Affaires étrangères, le président de la République, ainsi que les institutions européennes à « condamner sans nuances les agissements d’un pouvoir serbe qui semble désormais déterminé à tenir la rue quoiqu’il en coûte ».

Enfin, le PCF 31 exprime son soutien à la famille de Brice Taton et aux supporters du Toulouse FC : « Vućič, en comptant sur de tels soutiens, insulte non seulement la mémoire de Brice Taton […] mais aussi le peuple serbe qui se bat pour sa dignité. »