Ce jeudi 21 août, France 2 diffuse un documentaire inédit,
intitulé « Victoires de la musique, 40 ans d’émotion en
chansons ». L’occasion pour les téléspectateurs de revoir des
images de cette cérémonie incontournable au fil des années. Parmi
les moments forts, les quatre trophées remportés par Zaho de
Sagazan en 2024. À seulement 24 ans, la chanteuse a fait un
démarrage exceptionnel.

Après ce sacre, l’artiste s’était confiée dans les colonnes de
L’Equipe. Elle avait notamment évoqué ses troubles
alimentaires et ses difficultés à s’accepter.

Zaho de Sagazan se confie sur son rapport à son corps
compliqué

 En 2024,
Zaho de Sagazan
avait fait un triomphe aux Victoires de
la musique
, en remportant quatre prix. Des images que ses
fans pourront revoir ce 21 août sur France 2, dans un documentaire
consacré à la cérémonie. Après l’événement, elle avait accordé un
entretien à nos confrères de « L’Équipe », durant lequel elle s’était
livrée sur ses troubles alimentaires dont elle
souffrait à l’adolescence. La
chanteuse
a notamment expliqué qu’elle avait décidé d’arrêter
la danse à 13 ans, après de nombreuses années de pratique.

À cette époque, elle prend alors beaucoup de poids en peu de
temps. « Je découvre alors le piano, mais je prends 15
kg en un an et demi
et je m’en trouve totalement
bousculée », a-t-elle confié. « Je suis au lycée, j’ai
envie de plaire, et ces 15 kg dans la gueule, je ne m’en
remets pas du tout
 » a-t-elle ajouté. L’artiste se met
à développer une haine de son corps « complètement
surdimensionnée ». Zaho de Sagazan a ensuite avoué avoir très
mal vécu cette période. « Je suis entourée de grandes soeurs qui
font toutes du 36, je fais du 42, je me compare
beaucoup
. Je deviens obsédée par l’image que j’ai de moi,
que je trouve immonde », a-t-elle assuré.


jeune femme
a alors développé des troubles
alimentaires
, d’abord en s’affamant puis en se gavant.
« Je fume beaucoup de joints, je ne
fais pas de sport… et je réalise très vite que je suis
complètement superficielle. Que je suis obsédée
par la mauvaise face de mon corps, par son dehors et pas du tout
par son dedans. Je ne le vois que comme un tableau fait pour être
observé, pas comme une machine qui me permet de vivre. Alors qu’il
devrait être mon plus grand ami » a-t-elle expliqué.

Zaho de Sagazan a aussi révélé qu’elle a souffert
d’hyperacousie sévère en 2019, la poussant à
rester « cloîtrée » dans sa chambre
« dans le silence complet » pendant un
mois. Celle qui a brillé à la cérémonie de clôture des
Jeux Olympiques
a confié avoir encore du mal aujourd’hui à se
détacher de cette obsession, mais avoir beaucoup travaillé dessus.
« Parce que j’ai pris conscience que ce qui excite les gens,
c’est quand j’arrête de me regarder et que je caresse la folie que
j’ai toujours imaginée en moi. Que je ne me pose plus la
question
de savoir si on voit mon petit bidou ou pas, si
j’ai l’air séduisante ou pas », a-t-elle déclaré.