Depuis de nombreux mois, Didier Vincent remue ciel et terre pour envoyer le plus d’Arlésiens possible à Paris lors des « Vacances de OUF » du mercredi 20 août. Dans un premier temps contraint à 50 places, le bénévole a finalement réussi à en glaner dix de plus pour permettre aux jeunes des quartiers prioritaires d’Arles de visiter la ville lumière le temps d’une journée. À la fois en lien avec le comité national de l’association et les centres sociaux sur le terrain, il a été la plaque tournante de cette opération. Entretien.
Comment avez-vous organisé cette journée à plus de 700 kilomètres d’Arles ?
J’ai pris cette opération à bras-le-corps à partir du moment où j’ai su qu’il y avait un TGV qui s’arrêtait à Avignon et que nous pouvions le rejoindre en bus avec soixante jeunes depuis Arles. Dès que j’ai su que j’avais autant de places, je me suis tourné vers les centres sociaux, car une des volontés du Secours populaire, est d’aller au-delà des personnes que l’on aide habituellement par le biais de l’aide alimentaire.
Dans les centres sociaux, je sais que les gamins ne partent pas, donc je m’y suis directement rendu pour que les petits aient des choses à raconter à leurs camarades à l…