Posted On 22 août 2025
Le redoutable Pierre Mériaux, Adjoint au Personnel (Verts/LFI) a encore frappé. Alors que le Tribunal Administratif a suspendu en référé l’application de la lourde sanction infligée à un policier municipal, la municipalité a décidé de faire appel au Conseil d’Etat. Elle aurait pu attendre simplement le jugement au fond que va rendre le Tribunal Administratif. Non. le contribuable va payer un avocat au Conseil d’Etat, faisant encore monter la note faramineuse des contentieux politiques, et le malheureux policier, lui, à ses frais devra faire de même.
Cet acharnement inouï, afin de le priver de salaire pendant 6 mois le plus vite possible alors qu’il est père de famille de 3 enfants et que son épouse ne travaille pas, est représentatif de la municipalité humaniste et bienveillante, de ces « belles personnes » au pouvoir à Grenoble.
Pierre Mériaux, Eric Piolle, Laurence Ruffin… les Tartuffes de l’humanisme et de la bienveillance s’attaquent aux faibles avec acharnement
LES POLICIERS MUNICIPAUX ONT APPLIQUÉ LE PRINCIPE DE PRÉCAUTION
Rappelons que ces deux fonctionnaires sans aucun antécédent ont choisi de filer des délinquants routiers après un refus d’obtempérer en attendant les consignes d’un Officier de Police Judiciaire qu’ils n’arrivaient pas à joindre. Afin que si celui-ci décide de les faire poursuivre par la police Nationale ou la gendarmerie, les délinquants ne soient pas perdus. Un « principe de précaution ».
LE NOYAU DUR DES ÉLUS ROUGE/VERTS A PARTICIPÉ A LA SANCTION
Afin d’éviter tout rodéo urbain les deux policiers n’avaient pas mis de gyrophare, se contentant de suivre la progression du véhicule. Ce n’est qu’à Voreppe qu’ils ont reçu la consigne de l’OPJ leur demandant de stopper. « L’affreux Pierre Mériaux », comme le nomme le TiktTokeur Guizmaths, d’un sectarisme hors normes, a décidé de les poursuivre devant le conseil de discipline où siègent le noyau dur des élus Rouge/Verts, tels Christine Garnier, la passionaria obsessionnelle de la secte politique de Raymond Avrillier, l’élue LFI Laura Pfister, Chloé Pantel et Luis Bertran-Lopez aux ordres.
Dans son communiqué pour expliquer qu’elle fait appel au Conseil d’Etat (DL du 20/8/25), la municipalité précise que sa commission de discipline est « présidé par un magistrat du tribunal administratif ».
Pire que l’inaction : à Grenoble, la municipalité Verts/LFI réprimande violemment ceux qui ont mission de se dresser contre les délinquants (GreMag)
UN « MAGISTRAT » SURTOUT CADRE MUNICIPAL
En réalité ce « magistrat », Thomas Ruocco-Nardo, est un cadre municipal. Il a donc été choisi par la municipalité. Sa nomination à la ville de Grenoble résulte d’un calendrier administratif étrange. Il a été en effet juge au Tribunal Administratif de Grenoble entre le 1er janvier 2024 et le 17 mai 25. Nommé à cette date (17 mai 25) au tribunal administratif de Nice, il est nommé un mois et demi après, le 2 juillet 2025, à la ville, au service de gestion du personnel municipal. Il a donc officié comme employé communal à la tête de cette commission de discipline où les élus Verts/LFI dominent.
DES HOMMES EXPÉRIMENTÉS AVAIENT JUGÉ « DISPROPORTIONNÉ »
Consultant des hommes aussi avisés et expérimentés que Jean-Claude Borel-Garin, Contrôleur général de la police ex-responsable du Raid ou Guillaume Josserand, ex-commandant de Police qui travaillent dans le collectif « Réconcilier Grenoble » aux côté des Clément Chappet sur le programme sécuritaire de l’équipe Carignon, tous avaient estimé à minima cette sanction totalement disproportionnée.
LE JUGE ÉMET « UN DOUTE SÉRIEUX SUR LA LÉGALITÉ DE LA SANCTION «
C’est ce qu’a confirmé le juge des référés du Tribunal Administratif, démentant sévèrement la commission présidée formellement par M. Thomas Ruocco-Nardo, estimant qu’existe « un doute sérieux quant à la légalité de la décision », jugeant que « l’exécution de la décision attaquée a pour effet de priver le requérant de la totalité de sa rémunération durant cette période et le prive de sa seule source de revenu pour assumer les charges incompressibles de son foyer ». Condamnant même la ville à verser 1000 € de dommages et intérêts au policier. Suprême gifle pour la majorité municipale.
Pendant que Grenoble brûle (ici quartier Hoche) la municipalité s’acharne contre des policiers municipaux qui ont fait leur devoir pour protéger leurs concitoyens
LA STRATÉGIE DE LA VIOLENCE POLITIQUE EST VALIDÉE
Mais au lieu d’attendre sagement la décision au fond, les élus Verts/LFI tiennent à marquer publiquement leur vindicte anti-sécuritaire et anti-policière. Ils veulent que ça se sache. La stratégie de la violence politique d’Allan Brunon, le co-chef de file de LFI pour les municipales est bien celle de la majorité municipale toute entière. D’ailleurs les Verts qui échangent publiquement avec lui en roucoulant ne se sentent nullement agressés par ses propos.
ALAIN CARIGNON S’ENGAGE À LEVER LA SANCTION
« Si les grenoblois nous font confiance en mars prochain, nous saisirons la commission de discipline pour lui demander de réviser la sanction injuste qui frappe deux policiers municipaux, suspendus et privés de salaire 24 et 6 mois » avait immédiatement annoncé Alain Carignon, afin de prendre le contre pied de ces représailles inacceptables. Ajoutant dans une vidéo mise en ligne qu’il les recevra pour les remercier d’avoir fait leur devoir en choisissant le principe de précaution pour protéger leurs concitoyens.
LA LISTE DES ATTAQUES CONTRE LA QUALITÉ DE VIE S’ALLONGE
Après les 5000 HLM à construire dans la ville, l’attaque des « Nouvelles Galeries » en plein marasme commercial du centre ville, la lutte contre les « ghettos de riches » à Grenoble, le conflit sur l’aménagement de la place de Metz qui se règle aussi au tribunal, notre ville qui s’est trouvée en tête des grandes villes pour les ilots de chaleur dus à l’urbanisation…. L’affaire des policiers municipaux sanctionnés éclaire un peu plus le vrai visage de ceux qui gouvernent Grenoble.
Plus il est sous les projecteurs, plus il est inquiétant à découvrir.