ENTRETIEN – L’ancienne vedette des Bleues, aujourd’hui coach à Chelsea en Angleterre, comprend la complexité financière du football féminin. Mais déplore le manque d’entrain culturel en France.

LE FIGARO – Depuis la Coupe du monde 2019 en France, quel bilan peut-on tirer de la place réservée au foot féminin ?

SONIA BOMPASTOR – Ce n’est pas facile d’en parler pour moi car, en tant que Française, j’aimerais pouvoir dire que le foot féminin en France avance à grande vitesse et qu’on est un pays référence. Étant en Angleterre, il y a pas mal d’éléments de comparaison qui me sautent aux yeux. Et en même temps, je ne veux pas passer pour celle qui fait un peu la morale en disant que tout est mieux en Angleterre. Je pense qu’on a un peu peiné à surfer sur tous les bienfaits qu’avait apportés cette Coupe du monde.

Un des éléments primordiaux, quand on veut que les choses s’emballent après une grande compétition qu’on organise, c’est avoir des résultats positifs. L’équipe de France s’était arrêtée en quarts de finale. Peut-être qu’il y a eu une forme de déception du public. Malgré tout, derrière, je pense qu’on n’a pas su saisir la balle au bond. Si on compare avec l’Angleterre en 2022…

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