Donald Trump avait annoncé le 11 août que son gouvernement prenait le contrôle du maintien de l’ordre dans la capitale fédérale alors même que les statistiques officielles montrent une baisse de la criminalité violente.

Donald Trump s’est rendu ce jeudi auprès de militaires déployés à Washington, auxquels il a assuré que son opération de rétablissement de l’ordre dans la capitale fédérale, très critiquée par l’opposition, allait durer «un certain temps». «Nous allons rendre (la ville) sûre, et ensuite nous irons à d’autres endroits, mais nous allons rester ici un certain temps. Nous voulons que ce soit absolument parfait», a dit le président américain devant un centre de la police des parcs nationaux situé dans le quartier d’Anacostia, à Washington.

Il était entouré de membres de forces de l’ordre appartenant à diverses agences fédérales, à la police locale et à la police fédérale, ainsi que de militaires de la Garde nationale, un corps de réserve dont il a récemment ordonné le déploiement pour enrayer une criminalité selon lui hors de contrôle, ce que contestent les autorités locales.


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«Nettoyer la capitale fédérale»

Le républicain de 79 ans n’a pas, comme pouvaient le laisser entendre de précédentes déclarations, participé à une patrouille. Il a regagné la Maison Blanche après avoir prononcé un court discours puis distribué des pizzas et des hamburgers.

À sa manière toujours pleine d’emphase, il a assuré n’avoir «jamais reçu autant de coups de téléphone» que pour le remercier de cette initiative sécuritaire, assurant avoir parlé avec des habitants qui n’osaient plus sortir au restaurant «depuis quatre ans.» «Ce que nous allons également faire, c’est rénover vos parcs. Je suis très bon pour tout ce qui concerne l’herbe, parce que je possède des complexes de golf un peu partout. J’en sais plus sur l’herbe que n’importe qui», a-t-il encore dit. «Saviez-vous que l’herbe a une vie? L’herbe a une vie et nous avons une vie», a-t-il poursuivi, dans une des étranges digressions dont il est coutumier.

Donald Trump avait annoncé le 11 août que son gouvernement prenait le contrôle du maintien de l’ordre dans la capitale fédérale afin de la «nettoyer» alors même que les statistiques officielles montrent une baisse de la criminalité violente. Sa décision de déployer des militaires a alimenté les reproches de dérive autoritaire formulés par l’opposition démocrate.