Ce mercredi matin, la mise en cause a appelé le « 17 » pour signaler qu’une personne armée et suicidaire se trouvait en gare Sud de France à Montpellier. Avant de raccrocher, elle a étonnement donné sa propre description.
Mercredi 20 août, vers 11 h 30, la police nationale de Montpellier a été victime d’un « swatting ». Un canular téléphonique visant à faire intervenir les forces de l’ordre pour un délit inexistant. En l’espèce, un coup de fil au « 17 » signalait qu’une personne armée et suicidaire se trouvait en gare Sud de France.
Après avoir donné une description très précise de cette jeune femme, semble-t-il en détresse, la requérante a raccroché entraînant le branle-bas de combat au commissariat central. Immédiatement, les effectifs de la Bac, de la brigade de sécurisation des transports ainsi que de la compagnie d’intervention ont convergé vers la gare pour sécuriser les lieux.
Sur place, les policiers ont rapidement identifié une jeune fille correspondant au signalement. Interrogée, elle s’est avérée calme et non armée. Les vérifications ont révélé que le numéro utilisé par la requérante ne correspondait pas à l’identité déclarée lors de l’appel mais à celui d’une éducatrice d’un foyer situé à… Nantes.
D’importants moyens policiers mobilisés
Les recherches ont finalement établi que c’était en réalité la jeune fille, assise sur le banc et âgée de 17 ans, qui avait passé le faux signalement. Résidente dudit foyer nantais, elle est connue pour des faits similaires déjà commis à Paris et Nantes.
Après avoir été auditionnée en garde à vue, l’adolescente a été remise en liberté. Convoquée le 17 novembre prochain devant le tribunal judiciaire de Nantes, elle devra répondre de cette fausse alerte, qui a mobilisé en vain d’importants moyens policiers. À noter que le « swatting » est passible d’une peine allant jusqu’à 2 ans de prison et de 30 000 € d’amendes.