Benyamin Nétanyahou avait annoncé jeudi avoir ordonné des « négociations immédiates » en vue de « la libération de tous [les] otages [encore détenus à Gaza] et mettre fin à la guerre dans des conditions acceptables pour Israël ».

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Publié le 22/08/2025 12:00

Temps de lecture : 1min

De la fumée s'élève après des bombardements aériens de l'armée israélienne sur la ville de Gaza, le 22 août 2025. (HAMZA Z. H. QRAIQEA / ANADOLU / AFP)

De la fumée s’élève après des bombardements aériens de l’armée israélienne sur la ville de Gaza, le 22 août 2025. (HAMZA Z. H. QRAIQEA / ANADOLU / AFP)

Israël a menacé, vendredi 22 août, de détruire la ville de Gaza si le Hamas n’acceptait pas la paix à ses conditions, au lendemain du feu vert donné par le Premier ministre Benyamin Nétanyahou à des négociations visant à libérer tous les otages restants à Gaza.

« Bientôt, les portes de l’enfer s’ouvriront sur les meurtriers et les violeurs du Hamas à Gaza, jusqu’à ce qu’ils acceptent les conditions posées par Israël pour mettre fin à la guerre, principalement la libération de tous les otages et le désarmement » du mouvement islamiste palestinien, a écrit le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, sur X.

« S’ils n’acceptent pas, Gaza, la capitale du Hamas, deviendra Rafah ou Beit Hanoun », a-t-il ajouté, faisant référence à deux villes de la bande de Gaza largement rasées par Israël dans la guerre qui l’oppose au Hamas depuis bientôt deux ans.

Jeudi soir, Benyamin Nétanyahou avait annoncé avoir ordonné des « négociations immédiates » en vue de « la libération de tous [les] otages [encore détenus à Gaza] et mettre fin à la guerre dans des conditions acceptables pour Israël ». Sans la citer explicitement, il répondait ainsi à la dernière proposition des médiateurs – Egypte, Qatar et Etats Unis – en vue d’un cessez-le-feu dans le territoire palestinien, acceptée par le Hamas lundi, mais qui ne prévoit dans un premier temps que la libération d’une partie des otages.