Selon une récente étude portant sur des VPN gratuits et disponibles sur les stores d’applications, certains ont des liens plus ou moins directs avec la Russie ou la Chine. Un problème à ne pas prendre à la légère selon les spécialistes.

Image générée par IA sur ChatGPT

Des outils de cybersécurité qui peuvent en réalité être… des siphons à données personnelles. On ne répétera jamais assez de se méfier des VPN gratuits, quand bien même certains sont réellement sécurisés comme Windscribe ou le renommé Proton VPN qui propose une formule freemium. D’autres, au contraire, sont de véritables dangers comme le démontre cette nouvelle étude de Comparitech.

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Une douzaine de VPN gratuits, mais dangereux

Sur les 24 VPN analysés par Comparitech, tous gratuits et disponibles sur l’App Store et le Google Play Store, la moitié est en lien avec la Russie, la Chine ou bien les deux en même temps. Lorsqu’un VPN communique avec une adresse IP ou un nom de domaine d’une de ces puissances étrangères, il n’y a pas de risque avéré mais un lien potentiel explique Comparitech.

Idem lorsqu’ils intègrent des kits de développement logiciel (SDK) russe ou chinois. Mais plus les signaux s’accumulent (SDK intégrés, origine du fournisseur, absence de politique no-logs, niveau de transparence…), plus la méfiance doit prendre le pas.

Voici la liste noire des VPN à ne pas télécharger selon Comparitech :

  • VPN en lien avec la Russie : QuarkVPN, vpnify, Signal Secure VPN, Turbo VPN, VPN Proxy Master, Snap VPN, Proxy Master, VPN Free, Fast VPN Super, VPN – Fast VPN Super
  • VPN en lien avec la Chine : Signal Secure VPN, Turbo VPN, VPN Proxy Master, Snap VPN, Now VPN, Wirevpn

Au vu de l’explosion de l’usage des VPN, en France ou ailleurs, rappelons qu’il ne faut pas télécharger la première application gratuite trouvée sur le web ou même le store. Au préalable, assurez-vous de leur fiabilité.

Que risque-t-on à télécharger ces VPN ?

La Russie et la Chine obligent les fournisseurs de VPN établis sur leur territoire à s’enregistrer auprès du gouvernement et peut les contraindre à surveiller les activités en ligne, siphonner des données confidentielles et même diffuser des malwares. De ce fait, aucun VPN russe ou chinois n’a une politique de no-logs ou ne passe des audits de sécurité.

En cas de doute sur un VPN, il faut vérifier le pays de résidence du fournisseur ou du PDG et des cadres de l’entreprise. Il est possible de trouver la plupart de ces informations en entrant l’URL du site du VPN dans le Whois, un moteur de recherche de noms de domaine. Enfin, un VPN sécurisé se doit d’être transparent sur sa politique de no-log et autres rapports de sécurité.

Mais de manière générale, nous déconseillons les VPN gratuits. Au-delà des problèmes de sécurité susmentionnés, ces VPN proposent souvent un parc de serveurs très limités, une bande passante réduite et des publicités à foison.

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