Par
Rédaction Nantes
Publié le
22 août 2025 à 16h28
Les faits sont graves. Un étudiant de l’école d’ingénieurs Icam de Nantes, dont le site est à Carquefou, est accusé d’avoir installé des caméras cachées à l’internat et d’avoir filmé les filles qui s’y trouvaient. Il a été exclu définitivement de l’établissement en fin d’année scolaire, selon un communiqué de l’Icam, transmis à actu Nantes publié le 21 août, confirmant une information de Presse Océan.
La direction de l’école indique avoir été alertée le 26 avril dernier « de délits graves commis par l’un de ses étudiants à l’encontre d’autres […] atteignant gravement à l’intimité de la vie privée des victimes concernées ».
Un dysfonctionnement de la prise électrique
Le signalement est parvenu aux oreilles de la direction du campus directement par une étudiante concernée, via une plateforme en ligne d’écoute à disposition des étudiants et de la communauté éducative de l’école.
Une mini-caméra a été installée dans plusieurs chambres d’étudiantes du campus.
Direction de l’Icam
Selon nos confrères, la caméra était installée dans une prise électrique. La première étudiante victime s’en serait aperçue après avoir constaté un faux contact. C’est en démontant le cache de la prise qu’elle aurait découvert l’appareil qui la filmait dans son intimité.
À la suite de ce signalement, la police a été prévenue et la justice saisie. Dix étudiantes victimes ont porté plainte, selon le communiqué de l’école. Le 6 mai, en parallèle de l’enquête judiciaire, l’étudiant visé par ces plaintes a été renvoyé lors d’un conseil de discipline. Ce dernier travaillait au sein de l’internat en marge de ses études et aurait ainsi eu accès aux clés des chambres.
Contacté, le parquet indique que la brigade de gendarmerie de Carquefou est chargée de l’enquête, mais ne confirme pas le nombre de plaintes.
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Le campus de cette école d’ingénieurs privée se trouve à Carquefou. (©Capture Google Maps)
« La direction de l’Icam condamne ces faits inacceptables et continuera de fournir un soutien entier et indéfectible aux victimes et à leurs proches », poursuit le communiqué. « L’Icam de Nantes tient à réaffirmer que tous les espaces du campus doivent demeurer des lieux où chacune et chacun doit se sentir en sécurité. »
L’école privée assure qu’une « cellule d’écoute et d’accompagnement psychologique » reste à disposition et compte réaliser « un diagnostic sur la qualité de vie étudiante » à la rentrée.
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