Morte à l’âge de 66 ans des suites d’une longue maladie, Agnès Berthon a été la muse du metteur en scène Joël Pommerat. La comédienne a participé à toutes ses créations depuis « Au monde » en 2004 jusqu’à « Ça ira (1) Fin de Louis » passée par Vidy-Lausanne en 2017. Elle est aussi souvent apparue au cinéma.

Agnès Berthon est décédée le 17 août entourée de ses proches, a indiqué la Compagnie Louis Brouillard dans un communiqué.

La comédienne française, figure des pièces de Joël Pommerat ces dernières années, se distinguait par un jeu puissant sous des airs évanescents, androgynes. Elle avait participé à toutes les créations du metteur en scène depuis « Au monde » en 2004 jusqu’à « Ça ira (1) Fin de Louis » passée par Vidy-Lausanne en 2017.

Parallèlement, Agnès Berthon était aussi souvent apparue au cinéma, notamment en 2023 dans « Captives » d’Arnaud des Pallières aux côtés de Mélanie Thierry, Marina Foïs et Carole Bouquet. Son dernier film tourné fin 2024, « Les immortelles » de Caroline Deruas avec Emmanuelle Béart entre autres, sera présenté en ouverture de la Semaine de la Critique de la Mostra de Venise le 27 août.

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Prime passion pour le rock

Née le 23 juin 1959 à Alger, Agnès Berthon a grandi entre le Massif central et Nice, où elle se prend d’affection pour le rock anglo-saxon. Elle va d’ailleurs faire de sa passion son premier métier, d’abord en tant que DJ dans des bars puis en tant que journaliste rock, avant de réaliser ses débuts sur les planches dans des spectacles à Paris et Bruxelles dans les années 1990.

Une information traitée dans l’émission Vertigo du 22 août 2025 à 17h.

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