La chanteuse britannique d’origine albanaise et kosovare règne sur les plateformes, où ses tubes sont écoutés des centaines de millions de fois.
Inutile de connaître Dua Lipa pour avoir entendu ses rengaines, sa pop électro dans le vent et sa voix profonde. Elles résonnent partout, des centres commerciaux aux boîtes de nuit. En mai dernier, la chanteuse enflammait La Défense Arena, à Paris, devant 40.000 personnes. Un concert qui a transformé la plus grande salle d’Europe en discothèque. Et confirmé son statut de nouvelle reine de la pop britannique.
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Une machine à tubes
Depuis la sortie de son premier album il y a huit ans, l’interprète, née le 22 août 1995, collectionne les récompenses. Sept Brit Awards et trois Grammy Awards, l’équivalent des Oscars pour la musique. Il faut ajouter à cela que cinq de ses mélodies ont dépassé les deux milliards d’écoutes sur les plateformes, parmi lesquelles Don’t Start Now ou Levitating. Sur scène, elle accompagne ses compositions – parfois sommaires – d’un show endiablé, où apparaissent ses engagements. En faveur des droits LGBT, notamment.
Deux voix plutôt qu’une
Dua Lipa a conquis la France avec un album sorti en mars 2020. À la période sinistre du Covid, la jeune femme a opposé la fraîcheur de ses chansons. Mais ses featurings avaient pavé le chemin de la célébrité. Elle a donné de la voix au côté de Sean Paul ou Calvin Harris, roi de l’électro, avec qui elle a sorti One Kiss, tube de l’été 2018. Deux ans plus tard, elle s’est rapprochée – par un message sur Instagram – de la Belge Angèle. Pour une future collaboration, qui allait s’intituler Fever. La chanteuse élargit ainsi son horizon musical, qui navigue entre électropop, disco et r’n’b, et gagne de nouveaux publics.
Le Kosovo, cher à son cœur
Cette fan de Prince et Bowie, dont la voix fait songer à celle de la chanteuse Pink, a vécu dans sa jeunesse à Londres et Pristina, capitale du Kosovo. Son père, le musicien Dukagjin Lipa, jouait dans un groupe parmi les plus célèbres de Serbie, au cours des années 1990. Dua Lupa, qui n’oublie pas ses origines, a mis sur pied un festival à Pristina, le Sunny Hill, où elle se produisait encore début août. Fierté dans son récent pays – le Kosovo a proclamé son indépendance en 2008 -, elle en a obtenu la citoyenneté.