Le film Primitive War, un improbable croisement entre guerre du Viêt-nam et dinosaures déchainés, a débarqué dans les salles américaines. Les premiers retours de la presse sont là.

Imaginez un peloton de soldats en pleine guerre du Viêt-nam, plongé dans une jungle hostile, confronté à des dinosaures assoiffés de sang. Ça pourrait ressembler à un énième nanar signé Roger Corman, à la manière de l’inoubliable (par pour les bonnes raisons) Carnosaur, mais c’est en réalité un concept sérieux, issu de l’imagination de l’écrivain Ethan Pettus, qui en a tiré quatre romans. Le film Primitive War en adapte le premier tome.

Réalisé par Luke Sparke, Primitive War avait teasé dans sa bande-annonce aux allures de série B totalement décomplexée un spectacle régressif à souhait, tout aussi jouissif que réellement débile. Le film est arrivé dans les salles américaines le 21 août 2025. Les critiques sont désormais sorties, et leurs avis oscillent entre fascination pour un film qui assume son style déglingué et le plus complet scepticisme. Revue de presse.

Premiers avis pour Primitive War

« [Luke Sparke] a fusionné Predator, Jurassic World et Platoon pour livrer ce film de dinosaures en pleine guerre du Viêt-nam, Primitive War. Il sait exactement ce qui fait une bonne vieille série B efficace : un casting investi (notamment Ryan Kwanten et Jeremy Piven) et des effets spéciaux qui vous en donnent pour votre argent. »

Simon Foster – Screen-Space

« Si Platoon et Jurassic Park avaient un enfant, il ressemblerait à Primitive War. Le film offre une bonne dose de « miamtastique fun », un festin généreux de chaos de série B parfaitement assumé et maîtrisé, alors qu’un groupe de soldats américains d’élite, lourdement armés, affronte dans les jungles du Viêt-nam de 1968 des dinosaures avides de pourchasser et de dévorer des humains. »

Jim Schembri – jimschembri.com

« Au-delà du simple plaisir de voir une petite production oser autant et réussir à toucher juste, le film assume pleinement les codes du genre les plus bruts, ce qui illustre parfaitement pourquoi ce type de blockbuster est si amusant à suivre, tout en montrant qu’il y a une véritable intention et un sens derrière toutes les explosions et scènes gore. »

Cain Noble-Davies – FILMINK

Matez la taille de cet ongle incarné

« [Primitive War] est un film de série B palpitant et bourré d’action, qui relègue Jurassic World Rebirth loin derrière. […] Contrairement à dans Jurassic World Rebirth, les dinosaures entrent en scène pour affronter les humains dès les trente premières minutes, et le film ne fait pas de quartier sur la violence graphique. »

Avi Offer – NYC Movie Guru

« Dans l’ensemble, ce film d’action pompeux ne parvient jamais vraiment à trouver le bon équilibre pour réussir un mélange aussi audacieux. »

Peter Gray – The AU Review

« Honnêtement, je suis impressionné par tout ce qu’ils ont réussi à tirer d’un budget manifestement limité. Bien sûr, tous les effets ne sont pas parfaits, et avec plus de temps et d’argent, certains détails auraient sans doute été corrigés. Mais j’ai vu des productions à gros budget échouer là où ce film atteint ses objectifs. »

Brian MacNamara – TLDRreviews

Le dinosaure photo-bomb

« En dépit de l’action continue – des soldats qui courent et tirent tout en esquivant des assauts préhistoriques – Primitive War se révèle étonnamment inerte. […] Le mash-up échoue sur les deux tableaux, donnant lieu à un film d’action violent avec des dinosaures, davantage intéressé par les clichés éculés et une bande-son nostalgique que par le plaisir d’une vraie série B.« 

Meagan Navarro – Bloody Disgusting

Primitive War a tout de la curiosité cinématographique qui va clairement diviser. Les amateurs de B-movies sanglants seront sûrement comblés par le chaos jubilatoire proposé par le film. Pour d’autres, il pêchera par ses excès de sérieux et son incapacité à pleinement exploiter son concept totalement halluciné.

Pour le moment, Primitive War n’a aucune date de sortie prévue en France. À n’en pas douter, il est taillé pour faire un carton en VOD et en streaming.