RÉCIT – Le gigantesque navire à propulsion atomique, mis en service en 1988, n’avait plus pris la mer depuis 1997. Après 12 ans de travaux, il a reçu les armes russes les plus modernes.

Le 18 août 2025, une imposante silhouette se glisse lentement dans les eaux grises de la baie de la Dvina au large de Severodvinsk, à un millier de kilomètres au nord de Moscou. Le navire est particulièrement massif, certes, mais à première vue rien n’étonnera l’œil habitué à apercevoir dans la région les vieux bâtiments soviétiques qui garnissent encore l’inventaire de la flotte du Nord. N’est-ce pas le Pierre le Grand, ce croiseur à propulsion nucléaire qui est la plus grande coque de la marine russe après l’antique porte-aéronefs Kouznetsov  ? Il lui ressemble comme deux gouttes d’eau, et il faut s’attarder sur les détails de ses superstructures, jusqu’à sa mâture, pour comprendre que ce n’est pas lui, mais son grand-frère, l’Amiral Nakhimov, sorti d’une très longue cure de jouvence.

Le lourd croiseur n’avait plus avancé par lui-même sur l’eau depuis… juillet 1997, date à laquelle l’Amiral Nakhimov, dont la construction avait commencé en 1983 et qui avait été admis au service actif…

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Le Figaro

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