À Sunderland, les Anglaises ont facilement battu les États-Unis de manière à parfaitement débuter leur Coupe du monde. Une victoire finale sur le score de 69-7 pour les Red Roses, qui ont bien évidemment empoché le point de bonus offensif. Prochaine étape contre les Samoa, samedi prochain, pour l’Angleterre.
Ces Anglaises se verraient bien être couronnées reines dans quelques semaines… Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elles l’ont bien montré face aux États-Unis, en ouverture de cette Coupe du monde 2025. Après une courte cérémonie d’ouverture exclusivement composée d’un concert de la pop star Anne-Marie et ses quelques danseurs et danseuses, les Red Roses ont déroulé dans le Stadium of Light de Sunderland. Enfin, pas tant que ça au début. Les joueuses de John Mitchell ont vite montré qu’elles dominaient les débats physiquement. Le premier essai de Sadia Kabeya sur un ballon porté en était l’exemple (9e, 7-0). En mêlée, la gauchère Hannah Botterman et la droitière Maud Muir faisaient vivre un calvaire à leurs vis-à-vis…
Mais ballon en main, les Anglaises n’arrivaient pas toujours à se trouver. Certes, quand Megan Jones réalisait une délicieuse transversale au pied de la gauche vers la droite, c’était plus facile pour Hannah Botterman d’aller ensuite conclure (19e, 14-0). Mais les Américaines étaient tenaces. Elles étaient intéressantes quand elles tenaient le ballon, dans le sillage de leur star Ilona Maher qui amenait sa puissance. D’ailleurs, Erica Jarrell-Searcy cassait deux plaquages, accélérait et marquait (25e, 14-7).
Un jaune dur à consommer
Mais voilà, la centre américaine Alev Kelter tapait bêtement dans un ballon alors en possession de la demi de mêlée anglaise et écopait d’un carton jaune. À quatorze, les USA cédaient. Maud Muir marquait en force (33e, 21-7). Sur le renvoi, les Red Roses écartaient et Abby Dow avait du champ sur son aile droite. Elle retrouvait Ellie Kildunne intérieur et l’arrière y allait de sa réalisation (35e, 28-7). Les Anglaises avaient pris le large.
À lire aussi :
Coupe du monde féminine 2025 – Horaires, confrontations, stades, chaînes… Tout ce qu’il faut savoir sur ce week-end d’ouverture
Peut-être avaient-elles moins de pression ? Les mots du sélectionneur John Mitchell ont-ils fait la différence ? Qu’importe, le résultat étant que les Anglaises ont frôlé la perfection dans le second acte. Tout d’abord, en défense, elles n’ont pas concédé le moindre point. Elles ont infligé un cinglant 41-0 à leurs adversaires !
Un récital !
Dans cette seconde mi-temps, les Anglaises ont été encore plus impactantes physiquement. Mais, surtout, dans la conduite du jeu, elles n’ont quasiement commis aucune faute de goût. Dans l’avancée grâce à la puissance dévastatrice du pack ou de la paire de centre, la charnière a évolué dans un fauteuil et a toujours joué juste. Il faut aussi mentionner les nombreuses passes avant ou après contact des avants qui ont toujours été précises et utiles. Abby Dow lançait les hostilités après un énième retour dans le petit côté (43e, 33-7). Ellie Kildunne profitait ensuite d’un cafouillage de l’arrière adverse Lotte Sharp sur un coup de pied rasant pour marquer son second essai (49e, 40-7). Trois minutes plus tard, après un ballon porté sur une pénaltouche, la balle repartait petit côté et la talonneuse Amy Cokayne marquait après cette combinaison (52e, 45-7).
Ensuite, après une touche, la centre Tatyana Heard profitait d’un boulevard dans la défense adverse pour percer. La puissance des avants concentrait la défense adverse et Jess Breach concluait le surnombre anglais en bout de ligne (57e, 50-7). Pas le temps de souffler que Lark Atkin-Davies terminait dans l’en-but adverse après une longue séquence où ses coéquipières du pack d’avant ont fait reculer l’adverse à grands coups d’épaule (60e, 57-7). C’était le cinquième essai en ving minutes des Red Roses !
La possession en vain pour les États-Unis
Les Américaines avaient la possession de la balle à l’heure de jeu. Cette stat fut futile tant les Anglaises ne laissaient passer aucune occasion de faire lever leurs fans. Les Américaines avaient le tort de perdre un ballon dans les 22m adverses… Jess Breach donnait à Ellie Kildunne. Sur l’aile gauche, elle éliminait une adversaire d’un judicieux coup de pied rasant. Elle retrouvait Jess Breach qui terminait l’action (65e, 62-7). La dernière réalisation de la soirée était pour Lark Atkin-Davies, après un énième ballon porté dans l’avancée (75e, 69-7).
Après cette humiliation infligée aux États-Unis, l’Angleterre prend logiquement la tête de la poule A ; les USA la dernière. Demain, les deux autres formations du groupe, l’Australie et les Samoa, s’affronteront à 13h au Salford Community Stadium de Manchester.
Le samedi 30 août, l’Angleterre défiera les Samoa (18h) et les États-Unis l’Australie (20h30) pour la deuxième journée de la phase de poules.